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Montez à bord du vaisseau et partez à la recherche d'un nouveau foyer pour l'Humanité.
 
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Célébrations - Event # 1

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Administrateur Général
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Administrateur Général
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Lun 4 Sep - 20:59
L'heure avançait. La foule s'était vite épaissie et s'était rapprochée du buffet. Des gardes s'avancèrent en direction de la scène alors que les musiciens quittaient celle-ci. Katrina Eberwald apparu devant l'assemblée, vêtue d'une longue robe bleu nuit. A la voir apprêtée de la sorte, il était dur d'imaginer son passé dans l'armée. On lui tendit un micro qu'elle attrapa et leva devant ses lèvres.

"Bonsoir, passagers du Vidar 89-05. Je vous souhaite la bienvenue à la célébration du 20ème anniversaire du lancement de notre nouvelle maison".

Quelques aplaudissements timides résonnèrent dans la salle. La vieille femme poursuivit.

"Je remercie chacun d'entre vous d'être présent ce soir. Cette soirée signifie beaucoup pour moi et, je l'espère, pour vous. Je vais tâcher de faire court. Notre vaisseau est notre refuge et symbolise un nouvel espoir. Que vous ayez été tiré au sort ou choisi, vous faite partie de ce grand proj...
- Et les trente autres ?"

Tous se tournirent vers l'origine de la voix, cherchant à reconnaître la personne osant apostropher de la sorte l'administratrice générale. Un chuchotement naquit parmi la foule. Sur la scène, la dirigeante ne sut trop comment réagir. Ses sourcils se froncèrent, ses lèvres s'ouvrirent pour commencer une phrase mais se refermèrent aussitôt. Les gardent montraient quelques légers signes d'agacement ; tous avaient peur que la situation ne dégénère.

- La sécurité enquête actuellement sur le fondement de cette rumeur, je ne peux rien...
- Une rumeur ? La démission de Rojas prouve que c'est fondé !
- Arretez de nous mentir !

La foule commenca à s'énerver. Katrina resta debout sur scène, droite et fière. Cependant, à deux mètres d'elle, les agents de sécurité se concertèrent dans leur talkie et lancèrent de nombreux regards inquiets vers les passagers.




Informations

- Votre personnage peut interpeller Katrina Eberwald ou pas, votre réaction est totalement libre.
-  Ce tour-ci est très court. Une seule réponse par personnage. Le prochain message PNJ sera posté ce WE.
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Gael Cambeiro
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Gael Cambeiro
Niv 2' : équipe technique +
Mar 5 Sep - 13:31
Event #1 ; Célébrations
Mine de rien, tu sembles bien t’amuser. Tu aurais voulu proposer à Bethany à manger et à boire mais la "duchesse du Bronx" l’a proposé avant toi. Ce titre te fait d’ailleurs sourire bien que ce ne soit pas difficile de réussir à t’en arracher un. Finalement, tu roules les yeux, et tu croises les bras en observant les réactions de la gamine. Elle a l’air d’avoir attendu qu’on lui propose ça depuis la première seconde où sa sœur l’a lâchée. Tu soupires puis redresses la tête avant de la hocher.

« Pourquoi pas. »

Tu as beau avoir mangé un peu avant d’arriver ici, ce n’était sûrement pas suffisant pour satisfaire ton grand appétit. Alors tu regardes la photographe un bref instant avant de te diriger à ton tour vers le buffet en suivant de près les filles. Une fois arrivés près de celui-ci, tu attrapes quelque chose puis tu le tends à Bethany qui s’empresse d’engloutir ce que tu lui as donné. Tu lui proposes alors autre chose mais elle ne semble pas en vouloir alors c’est à toi de le manger. Tu vas ensuite chercher un jus de fruits pour le lui donner avant de te mettre à faire le morfal.

Lorsque tu te tournes, tu peux apercevoir l’administrateur général, Katrina Eberwald. Tu l’observes un instant, tu l’écoutes parler, et tu es presque tenté d’applaudir légèrement. Mais tu ne le fais pas car… Car tu as les mains prises. Tout se passe bien jusqu’à ce qu’une voix sortie de la foule te glace le sang. Instinctivement, tu cherches la source, sans grand succès. Puis tu te tournes vers Josephine et Bethany, tu forces un sourire gêné, te sentant tout d’un coup moins confiant. Tu crains que la situation ne dégénère et tu n’aimes vraiment pas ça. Comment réagir face à cela ? C’est assez difficile.

« Je suis désolé, je dois m’absenter quelques instants. »

Tu t’éloignes du groupe car tu as besoin de souffler, allant te réfugier dans un autre coin mais toujours proche du buffet. Katrina semble garder son calme et pourtant, certaines personnes commencent à se chauffer et ça ne te plait vraiment pas. Ton regard est fuyant, tu cherches une personne en particulier, mais celle-ci n’est pas là. Alors tu t’empresses de l’appeler, aucune réponse. Donc tu te contentes de lui envoyer un message tapé à la va-vite. Puis tu reviens aux côtés du petit groupe, les mains tremblantes.

« Me revoilà. Je sens que ça va mal finir… »

Plus le temps passe, plus quelques voix s’élèvent. Ton comportement change, car cette "rumeur", tu sais de quoi il s’agit. Toi, tu assistes à la scène sans vraiment savoir quoi faire. Dans ce genre de cas, tu n’aimes pas vraiment être au centre de l'attention.


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Eve Wellington
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Niv 3 : équipe recherche





Eve Wellington
Niv 3 : équipe recherche
Mer 6 Sep - 9:44
La fin de la musique et l'intensité du brouhaha de la foule bigarrée qui l'entourait ramenèrent Eve au présent. Perdue dans sa contemplation du vide intersidéral, elle s'était soudain demandée si le vaisseau avait bel et bien décollé de la Terre ou s'il pourrissait depuis 20 ans dans un quelconque entrepôt oublié pendant que défilaient devant les vitres des images d'un ciel inexistant. L'idée était aussi glaçante qu'amusante. Oui, ils auraient aussi bien pu être tous les dupes d'un immense complot visant à expérimenter des choses sur eux, cobayes oubliés du monde. Ou peut-être étaient-ils filmés et participaient-ils depuis 20 ans à la plus longue et grande émission de télé-réalité jamais entreprise. Non, finalement, elle préférait sa première idée. Le Vidar 89-05 était enfermé dans un entrepôt géant et oublié de tous. Faute de financement ou d'intérêt, il pourrissait là sous les tôles couvertes d'une végétation infranchissable. ils étaient un peu comme la Belle au Bois Dormant, en somme. Un jour peut-être, ils sortiraient de là. Ou plutôt leurs enfants ou leurs petits-enfants. L'on découvrirait alors la supercherie et un monde nouveau... Belle utopie en vérité car il faudrait bien plus qu'une centaine d'années de pseudo-tranquillité à la Terre pour se remettre du joug insatiable des hommes. Au lieu de l'amuser, la pensée l'attrista brusquement et elle se détourna des vitres ainsi que des ses fantasmes moroses pour écouter les mots de l'Administratrice Générale.

Si elle n'avait pas de sympathie particulière pour Katrina Eberwald, elle ne la trouvait pas déplaisante et compatissait devant les difficultés engendrées par sa position et les dernières nouvelles. La rumeur concernant les clandestins ne l'avait pas affectée outre mesure. À présent qu'ils étaient là, on ne pouvait pas les renvoyer chez eux, n'est-ce pas ? Et puis qu'importait qu'ils se soient joints à eux sans payer. Le vaisseau n'était pas plein comme un oeuf, les crédits ne manquaient pas s on savait où les trouver et bien qu'ils soient tous enfermés dans ce bocal, la vie n'y était pas trop désagréable. Tout le monde avait un travail, un endroit où dormir, de la nourriture sur sa table. Avaient-ils donc tous oublié ce qu'était la Terre lorsqu'ils l'avaient quittée ? Pas elle. Très jeune lors de leur départ, elle avait dévoré toute la littérature disponible pour comprendre quel monde ils avaient quitté. Elle avait une bonne idée de ce qu'ils avaient perdu et surtout de ce qu'ils avaient gagné. Même si aucun monde ne pouvait prétendre être idéal à partir du moment où les hommes y vivaient, le Vidar faisait figure de bulle plutôt bien organisée à ses yeux.

Le brouhaha s'éteignit quelques instants puis reprit de plus belle alors que de pauvres personnages interrompaient grossièrement l'Administratrice. La rumeur et le mécontentement enflaient et elle prit soudain conscience du danger qu'il y avait à se trouver au sein d'une foule qui pouvait se déchaîner. Comment s'était-elle laissée aller au point de se trouver là ? Reculant prudemment, laissant sa place aux excités qui se pressaient vers l'estrade, elle ne prit pas garde aux coups de coude ni aux piétinements de ses orteils. Elle resta muette et discrète, se retirant jusqu'à la lisière de la foule assemblée pour la contourner par l'extérieur et tenter de gagner la sortie. Elle aurait bien volontiers observé comment tout cela allait évoluer mais elle ne se sentait pas à l'abri et une femme seule devait apprendre à se protéger avant de devoir se défendre. Serrant sous son bras sa pochette et retenant d'une main son étole, elle allait droit vers son objectif avec autant de calme et de dignité que possible. Il n'était plus temps de regarder la populace avec condescendance, il fallait s'en extraire.



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Edward Wellington
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Edward Wellington
Niv 3 : équipe recherche
Mer 6 Sep - 21:20
Edward venait tout juste d'arriver. Il fallait préparer son entrée et rien ne valait l'idée d'arriver en retard, en milieu de soirée ou presque. A son bras, une magnifique rousse à la chevelure flamboyante et aux yeux d'un vert vif. De jolies taches de rousseur maquillaient naturellement son teint qu'elle avait de porcelaine, sans aucun défaut. Une robe d'un vert sombre épousait ses formes qu'il aurait tôt fait de découvrir dans une intimité qu'il lui ferait sans doute promettre après un ou deux verres. Jolie mais légèrement écervelé, l'accessoire parfait en soirée mondaine.
Dieu qu'il aimait les femmes et plus particulièrement celles-ci.
Il poussa un soupir goguenard mais discret tandis qu'il franchissait les porte, prêt à découvrir le décor et la musique. Mais un tout autre tableau l'attendait.

Katrina Eberwald debout sur l'estrade, semblait avoir été jeté en pâture au peuple qui lui réclamait des comptes. La foule commençait à se presser, les phrases à fuser telles des balles sur l'administratrice générale. Il comprit en une fraction de seconde ce dont on parlait. La rumeur des 30 apparaissait dans toutes les bouches, même les plus timides.
A son bras, l'emprise de la jeune femme se fit un peu plus fort. Il tourna son visage vers elle, un sourire amusé par la situation et feignit aussitôt la compassion en voyant à quel point cette pauvre biche semblait apeurée.

- Oh très chère, ne soyez pas inquiète, lui susurra-t-il en lui tapotant la main qu'elle avait posé sur son avant bras.

Comment vraiment la rassurer ? Il avait oublié son nom. Cathelyne...ou Catherine...peu importait. Demain matin elle ne serait plus qu'un souvenir à ranger dans son bureau des trophées mental.
Tandis qu'il reportait son attention sur la foule, il lui sembla reconnaître une petite souris égarée qui tentait de fuir la cohue nouvellement formée.
Son sourire s'élargit, espiègle. Sa soeur était vraiment élégante et plutôt bien roulée.

- Et bien et bien et bien, lança-t-il en lui saisissant le bras au moment où elle passait à portée. La souris tenterait-elle de fuir le navire qui s'embrase ?

Ironie, ironie...quand tu nous tiens.

- J'adore ta pochette ! renchérit-il. As-tu planqué ton cavalier dedans ?

Il lui semblait tellement improbable qu'elle soit venu seule. Bon nombre d'hommes aurait souhaité la tenir à son bras, enfin, bon nombre de mec courageux et couillus. Car il fallait bien l'une de ses deux qualités pour oser l'inviter.

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Ira Hraoui
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Niv 2 : équipe technique





Ira Hraoui
Niv 2 : équipe technique
Mer 6 Sep - 22:08


20 ans dans le videÇa se fête
Les yeux d'Ira fixaient déséspérément son voisin lorsque la musique s'arrêta. Son attention fut attiré par ce silence soudain et elle grimaça en voyant l'administratrice générale monter sur l'estrade ; la mécanicienne n'était pas une adepte des discours officiels, surtout lorsqu'elle dévait les supporter en étant sobre. Ainsi, la jeune femme se permit de tourner le dos à la scène, profitant que tout le monde s'éloignait du buffet pour attraper un verre qu'elle bu cul-sec. Elle attrapa un second et se préparait à lui faire subir le même sort lorsqu'une voix féminine retenti à quelques mètres d'elle. Surprise -et ravie- de cette interpellation, Ira manqua de se recracher l'alcool dessus. Elle réussit cependant à l'avaler dans une grimace amusée.

- Ouais dégagez-léééééééééééééééés.

Cachée par la foule et gagnée par l'excitation de cette dernière, Ira s'était permis de crier. Le but premier était la provocation des deux camps, mettre un peu d'huile sur le feu histoire de faire dégénérer la situation. Elle était curieuse de voir jusqu'où ces histoires pouvaient les mêner. Bien sûr qu'elle détestait les clandestins ; des amis de la famille crevaient (ou avaient crevés) sur terre car ils avaient acceptés les règles du jeux. Ces clandestins auraient pu tout faire capoter avec leur connerie. Ils n'étaient que trente, mais cent autres auraient pu faire la même chose. Voir mille. Et là, l'équilibre de la société aurait été sérieusement ébranlé. Aux yeux d'Ira, ils n'étaient que trente égoïstes et irresponsables qui avaient de la chance que leur connerie n'ait pas eu plus de repercussion.

Elle rigola un peu dans sa barbe avant d'adresser un mouvement de tête signifiant "tu veux ma photo ?" aux passagers osant la dévisager. On avait bien le droit de s'amuser !
(a) Moses


Résumé:
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Orion Kelly
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Niv 4 : équipe sécurité et commandement





Orion Kelly
Niv 4 : équipe sécurité et commandement
Jeu 7 Sep - 2:32






Célébration!



La bouche pleine de bonne choses, Orion avait enfin su satisfaire son estomac, du moins temporairement.  Ce n’est pas parce qu’il était en service qu’il devait se négliger et ne pas manger !  Alors qu’il dévorait avec peu de discrétion tout ce qu’il pouvait son regard croisa celui de sa voisine qui lui sourirait.  Répliquant a cela avec un gros sourire les lèvres fermés afin de ne pas laisser sortir la nourriture, les joues grosses comme celle d’un hamster, il salua celle-ci à son tour avec un amuse-bouche en main.  Un petit ‘’Hey!’’ qui sonnait plus comme un ‘’MmMhey’’, oui c’était avec tout son charme légendaire.  Remarquant alors le compagnon de celle-ci, notre rouquin tenta de demander, ou plutôt mimer, s’ils voulaient de quoi manger, car le pauvre monsieur semblait avoir besoin de se nourrie.  Certes, les talents pour les charades d’Orion n’étaient pas au niveau expert, mais dans l’art de la déduction il était au-dessus de la moyenne.

Sans attendre une réponse à sa charade incompréhensible, notre charmant bonhomme pris tout ce qu’il pouvait emporter avant de se diriger vers le duo.  Toutefois, au moment où il allait leur adresser la parole la célèbre voix de l’administratrice se fit entendre.  Préférant demeurer silencieux, il leur offrit seulement l’assiette bien rempli qu’il leur avait apportée.  Oui, manger c’est bien, mais partager de la bonne bouffe c’est encore mieux !

Son attention tournée vers l’administratrice, il lança quelques regards à l’occasion à ses chers amis tout en observant la foule.  Il y avait un nombre fou de gens, la plupart d’entre eux très attentif à ce que madame Eberwald avait à dire.  Cependant le beau discours de l’administratrice ne semblait pas plaire à tous.  Certaines voix mécontente s’élevaient, mais Orion ne pouvait apercevoir clairement d’où elles venaient.  Quelle bande de vilain!  Empêcher notre rouquin de manger… et ruiner la soirée, car oui c’est ça qui avait de plus important, non ? Peut-être ? Oui ? Oui c’est ça qui était le plus problématique!  

Dans son oreille il pouvait déjà entendre la voix de Zeus.

-L’un de vous à des yeux sur le trouble-fête ?

S’excusant auprès de sa voisine, dont il n’avait même pas encore eu l’occasion de connaitre le nom et le charmant gentleman avec elle, son petit ami peut-être ? Qui sait?  Faire connaissance avec eux et élucider le grand mystère de la jolie voisine n’étaient plus sa priorité numéro 2, après s’empiffrer.    Orion devait répondre à l’appel du devoir,  dans ce cas la voix de Zeus et des autres agents dans son oreille, et trouver qui troublait les festivités.  Voilà sa nouvelle priorité numéro Uno ! Oui, oui!  Cela passait au-dessus de manger !  Avalant sa bouchée il répliqua.

-Négatif de mon côté, et toi O’Neill ? demanda-t-il sachant qu’elle faisait partie du staff pour la fête ce soir.

Jetant un coup d’œil aux alentour, il tentait de voir s’il y avait possibilité d’obtenir une meilleur vu de la salle.




Pour ceux qui ne veulent pas lire malgré mon effort T_T:
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Cassandre E. Eliashin
Messages : 49
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Cassandre E. Eliashin
Niv 3 : équipe recherche
Jeu 7 Sep - 14:24


vingt ans




Cassandre se sentit plutôt bien reçue par les autres, et elle aurait sûrement eu le temps de prendre un cliché s’il n’était pas intervenu. Le « baron » Saint-Just, ou un des scientifiques pompeux de la serre, qui s’était un peu trop pris d’affection pour elle… Il fallait dire que tous les travaux les plus abracadabrants, c’était à elle qu’il les donnait, à son plus grand bonheur… Il se fit une joie de lui rappeler ses devoirs en retard, devoirs en plus des recherches monstrueuses sur sa thèse. La botanique ennuyait de plus en plus la pauvre Cassandre, qui n’avait plus d’autre choix, arrivée au milieu de son parcours, qu’à y être destinée.

Elle allait s’apprêter, après autorisation, à prendre le cliché, lorsqu’un mouvement à l’extrême droite de son champ de vision attira son attention. Elle voulut ne pas y prêter la moindre attention au départ, lorsque ce rire résonna dans sa tête. Il provenait d’un homme, grand et longiligne, qui faisait tourner une femme hilare avant de la rattraper la serrer contre sa poitrine. La femme tenait à peine sur ses jambes et ne semblait pas pouvoir s’arrêter de rire. L’homme riait avec elle, ce rire grave mais pas gras, ce rire terriblement séduisant. Il était, à la grande surprise de Cassandre, extrêmement bien habillé, lui qui pour rien au monde ne portait veste et chemise. Sa cavalière déjà fortement alcoolisée devait être vraiment importante. Cassandre était restée plantée, immobile sur cette vision, au milieu du tumulte des invités et des serveurs, loin de ce tourbillon de joie que provoquait la fête. Elle se sentait gênée devant cette vision de son ex-petit ami au bras de cette inconnue échevelée, et surtout un peu dégoûtée devant les efforts que cet homme avait fait pour elle qu’il n’aurait jamais fait pour Cassandre. Elle se sentait à nouveau étrangère, comme si elle le rencontrait pour la première fois. Il ne l’avait pas vu, et bien heureusement. Ils s’étaient quittés en d’étranges termes, une sorte d’accord entre eux, un contrat signé à l’arrache sur du buvard et elle ne souhaitait absolument pas lui reparler. Elle avait un sentiment étrange de vide dans la poitrine. Mais les musiciens, à quelques pas, heureusement, jouaient une musique qui était plus forte dans sa tête que les voix, et elle tenta de se concentrer dessus pour ne pas trop réfléchir.
La fille quitta les bras du garçon en titubant et disparu du champ de vision de Cassandre. Le garçon fut rejoint par une autre femme, plus vieille, qui embrassa le garçon sur la joue avec une certaine agressivité qui le désarçonna. Et ils disparurent définitivement cette fois-ci. Cassandre resta là, la robe rouge de la femme et son décolleté à la limite du vulgaire flottant encore longtemps derrière sa pupille.

Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir, de se dire qu’il s’amusait, qu’il était désespéré, qu’un larsen titilla l’oreille de Cassandre, signe qu’un micro venait d’être branché et que le son était en cours de réglage. Il fut vite remplacé par une voix féminine extrêmement calme et maître d’elle-même. Katrina Eberwald faisait son entrée pour la première fois de la soirée. Les regards se tournèrent vers la scène, tandis que cette dernière commençait son discours. Cassandre s’empressa de se rapprocher, pour prendre des photos immortalisant les mots de l’administratrice générale. Elle prit quelques clichés tout en continuant de se déporter vers la gauche jusqu’à se heurter au buffet. Elle lâcha son appareil pour attraper quelques petits fours, son estomac lui criant famine.
C’est alors qu’une autre voix interrompit le discours édifiant de la vieille femme, à la surprise générale, évoquant une rumeur qui depuis peu circulait dans le vaisseau, à propos de voyageurs clandestins. Cassandre attrapa à nouveau son appareil, prête à prendre en photo le l’auteur du grabuge, cliché qui serait un témoin indéniable du trouble-fête encore anonyme, lorsqu’un vent de panique commença à souffler sur la foule. Les gens s’agitaient, réagissaient de plus belle, et commença à gagner à contrecœur la jeune femme. Chacun y rajoutait de son avis, à haute voix, poussant les uns et les autres et Cassandre fut propulsée en avant par un géant dans un costume trop serré sur ses muscles et elle tomba en avant. Elle tenta de se rattraper au buffet, et manqua de bousculer une petite fille. Elle reprit tant bien que mal son équilibre.

- Excuse-moi petite demoiselle !

Puis elle s’adressa à son père, à quelques centimètres, lui aussi victime de la foule nerveuse.

- C’est votre fille ? J’espère que cela ne va pas dégénérer. Elle est petite, elle va se faire écraser par tous ces gens !

Isalia/cassia (c) 16


Bavarde:
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Percival Callaghan
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Percival Callaghan
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Ven 8 Sep - 23:08
Walled GardenEvent 1 : CélébrationsAll this will be for nothing. We will have been for nothing. Defined by their histories, distorted to fit into their narrative, until all that is left of us are the monsters in the stories they tell their children.
(James Flint – Black Sails)

Le silence.
Tandis que Percival observait du coin de l’œil les gesticulations sans queue ni tête du jeune homme auquel Ira avait fait signe, Mme Eberwald commençait son discours. Il remarqua à peine l’assiette qu’on lui poussa dans les mains, et se contenta de la reposer sur le buffet alors que l’administratrice générale se faisait viruleusement interpeller par un membre de la foule.
Surpris, il tenta d’abord d’apercevoir qui s’était écrié ainsi. Mais au sein de la foule, distinguer un individu particulier relevait du miracle. Il se contenta ainsi d’observer les murmures intrigués entre les passagers du Vidar, le trouble qui s’étendait à tout un chacun comme une marée inébranlable. Le jeune homme roux de la sécurité réagit aussitôt, se rapprochant de la scène centrale, et Percival se tendit lorsqu’il s’aperçut que les esprits s’échauffaient. Il se força à ne pas rabrouer sa voisine de buffet lorsque celle-ci harangua les spectateurs avec une déclaration houleuse. Ainsi, il se désintéressa d’elle, s’éloignant un peu pour ne pas être victime d’un jugement hâtif de la part de personnes pouvant penser qu’ils étaient de mèche.
Percival ne portait pas les clandestins dans son cœur. Ils avaient compromis la sécurité et la stabilité entière du vaisseau en s’infiltrant ainsi. Car s’ils n’étaient que trente aujourd’hui, qu’en serait-il plusieurs dizaines de générations plus tard, une fois la croissance exponentielle des naissances à son apogée ? Comment justifier, alors, une telle prise de risques ? C’était le genre de décision inconsidérée aux conséquences désastreuses qui pullulaient dans les livres d’Histoire. Pourtant, l’Homme ne semblait jamais apprendre de ses erreurs. Ceci en était de nouveau la preuve immuable.
Il ne blâmait pas vraiment les clandestins en eux-mêmes. Chacun possédait une raison parfaitement valable de ne pas vouloir rester sur Terre : survivre. Mais l’ajout d’habitants imprévus dans cet immense vaisseau pouvait tout aussi bien risquer de le transformer en cercueil volant, d’ici quelques centaines d’années. Qui, alors, serait prêt à prendre les décisions difficiles ? Qui serait prêt à favoriser la survie du plus grand nombre au détriment de la vie de certains individus ?
Non, Percival en voulait d’avantage au hacker. C’était lui qui avait manigancé toute cette mascarade, et qui menait peut-être inconsciemment cette expédition à sa perte. Avait-il seulement conscience des conséquences de ses actes ? La voyait-il aujourd’hui, la foule qui hurlait au scandale, prête à se lancer dans une chasse aux sorcières d’une toute nouvelle envergure ?
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Résumé:
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Camille Serac
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Camille Serac
Niv 1 : civil
Sam 9 Sep - 14:53
Tandis que l'adolescente considérait les deux hommes - le Baron Konrad et Nathaniel - en attendant qu'ils lui répondent, enfin du moins qu'ils réagissent, la musique s'arrêta dans la grande salle.

Un bruit de micro se diffusa, le silence s'établit, et, oubliant un peu les deux adultes, Camille se haussa sur la pointe des pieds pour mieux voir l'Administratrice Générale parler. Ouah, elle était drôlement vieille ! Malgré tout, sa voix était douce, policée et agréable, et son discours promettait d'être drôlement inspirant. C'était quand même trop génial d'être un espoir pour cette Terre qu'elle n'avait jamais connu, mais dont elle étudiait l'histoire en classe, et dont elle visionnait les images à travers les films que maman lui passait. D'ailleurs, c'était amusant : certains avaient été tiré au sort, mais sa mère avait toujours été quelqu'un de brillant, et leur famille, enfin, Camille désormais, tirait une grande fierté de savoir que la médecin avait été sélectionnée.

Mais soudain, quelqu'un invectiva Katrina Eberwald. La gamine plissa son front. La foule commençait à murmurer, à s'agiter, et elle regarda les deux hommes d'un air inquiet. Mince, mince, qu'est-ce qui se passait ?!
Les gens commençaient à s'énerver, à parler tout haut, tandis que l'Administratrice gardait le silence sur scène.

Qu'est-ce qu'elle en avait à faire, elle, de ces trente passagers ? Ils devaient en avoir marre de la Terre, si c'était si pourri ; et au moins, ici, ils étaient en sécurité. Ils devaient tous être en sécurité ici !
L'idée que Bethany devait commencer à avoir peur lui traversa soudain l'esprit.

Pauvre gosse. Elle l'avait laissé avec des inconnus ! Tant pis pour Nathaniel et son cocard, le Baron Saint-Juste s'en occuperait certainement ; il fallait aller chercher la petite. Étrangement, les choses semblaient un peu dégénérer, et Camille n'était pas totalement sûre qu'on s'occupe de Bethany comme on le devrait. Comment avait-elle pu l'abandonner ?!

- "Laissez tomber, j'vais chercher Bethany !"

Rapidement, tête baissée, l'adolescente commença à se faufiler à travers la foule, en essayant de gagner l'endroit où elle avait laissé la petite fille, là où les musicos se produisaient. On la bouscula plusieurs fois, et elle commença à avoir peur, elle aussi. Il y avait trop de monde, elle n'arrivait pas à retrouver ni Bethany, ni la lieutenant, ni son pote, Gael, ni la photographe, dont elle se souvenait désormais. Elles avaient fait de la musique ensemble, il y avait peu - et avec tout ce qui s'était passé, la jeune fille avait un peu zappé le détail.

- "BETHANYYYY ! JOSEPHIIIINNNNE OONNEIIILLLLLL !"

Brusquement, la demoiselle souhaita ardemment que son tuteur soit à ses côtés. Elle avait l'impression d'être perdue dans la foule, et les larmes lui vinrent brusquement aux yeux. Et si.. et si ils étaient partis vers le buffet ? Ça aurait été logique après tout, il avait l'air trop génial - sauf que Camille ne savait plus vraiment où il se trouvait. Sûrement à peu près devant elle...

A nouveau, on la bouscula sans ménagement, et elle se remit à crier le nom de la sœur de Nathaniel et celui du lieutenant. Avec un peu de chance...
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Eve Wellington
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Eve Wellington
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Dim 10 Sep - 10:49
Eve réprima un petit cri de surprise alors qu'une main saisissait son bras, se maudissant pour son manque de sang froid, elle qui se flattait pourtant d'un flegme so British. Attirée contre un corps musclé et tiède, elle en reconnut immédiatement les contours et le parfum.

- Teddy chéri !

Son soulagement fut immédiat et se manifesta par une étreinte chaleureuse et un baiser au coin des lèvres de son frère, ce qui ne manquerait pas d'irriter la poupée sans consistance qui pendait à son bras. Rassurée de ne plus être seule dans cette foule dot le ton montait, elle reprit immédiatement son rôle d'héritière blasée et mondaine.

- Idiot, gloussa-t-elle en lui assénant un petit coup sur le bras avec la pochette incriminée dans la disparition d'un cavalier potentiel.

Ouvrant ladite pochette, elle en sortit un ravissant étui à cigarettes et attendit patiemment que son frère allume l'objet pour elle, ce qu'il ne manquerait pas de faire. Tout comme elle, il avait des manières absolument parfaites, même s'il n'en faisait la démonstration que quand bon lui semblait. Entre eux, toutefois, la complicité était telle qu'ils se comportaient pratiquement comme un vieux couple, le sexe en moins. Ils auraient pu être jumeaux, oui. Ils auraient du. La cigarette allumée, elle souffla doucement vers le plafond et s'intéressa de nouveau à ce qi les entourait, parfaitement maîtresse d'elle-même à présent.

- C'est si vulgaire cette foule braillarde qui se presse. Tu crois qu'il va y avoir une émeute ?

La sortie n'était pas loin mais il leur serait difficile de l'atteindre compte tenu de la masse compacte qui tentait à la fois d'entrer et de sortir de la salle de cérémonie. Au fond, ils feraient peut-être mieux de se retrancher de l'autre côté de l'estrade dans un coin plus calme et occupé uniquement par des gens de leur race, comme par un accord tacite. Armés de quelques bouteilles, ils attendraient paisiblement que le temps passe, tels des colons britanniques buvant le thé au bord d'un champ de bataille. Son regard s'était égaré dans cette direction mais revint bientôt sur Edward dont elle attendait la réponse.

- Peut-être devrions-nous songer à nous armer, ajouta-t-elle, pince-sans-rire.

Depuis qu'elle avait retrouvé son frère, elle ignorait totalement sa cavalière et d'une manière si naturelle et gracieuse qu'il n'était même pas possible de l'accuser de le faire sciemment, même si aucun doute n'était permis à ce sujet. Elle avait toujours méprisé les conquêtes trop aisées et vulgaires d'Edward mais mettait un point d'honneur à ne rien en montrer, se contentant d'oblitérer complètement leur existence de son monde.

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Arnhem Montfort
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Arnhem Montfort
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Dim 10 Sep - 23:07
De là où ils étaient, sa mère, sa fille et lui, Arnhem ne voyait pas la scène distinctement. La musique s'était arrêtée et l'administratrice générale avait rejoint la scène pour y faire un discours. Arnhem fut de ceux, pas très nombreux, qui applaudirent pour saluer son arrivée. Mais l'allocution tourna court, car Katrina Eberwald fut apostrophée par quelqu'un qu'Arnhem pensa se trouver non loin de lui. Il l'avait entendu assez distinctement la sommer de lui parler des trente clandestins. Arnhem n'avait pas d'avis sur cette question. Il était vrai que l'ancien administrateur avait démissionné récemment, mais qu'est-ce qui prouvait que c'était lié à cette affaire de clandestins ? A titre personnel, cela ne causait pas de tort à Arnhem. Tant que les soi-disant clandestins ne venaient pas dans sa cabine squatter son lit ou causer du tort à ses proches, il n'avait pas grand chose à redire. Etait-ce un privilège de se retrouver là, enfermé dans ce cercueil volant à la dérive ?

Des cris fusèrent à droite et à gauche. Apparemment, on n'était pas franchement de l'avis d'Arnhem. Il semblait que les gens voulaient savoir ce qu'il en était, et maintenant. Certains semblaient même prêts à en découdre avec les clandestins si par malheur ils s'étaient trouvés là. Un mouvement de foule naquit quelques mètres derrière lui. Instinctivement, Arnhem porta un regard à sa fille qui n'avait pas lâché le buffet des yeux. Il s'approcha d'elle, pile au moment où une jeune fille, appareil photographique autour du cou, perdait l'équilibre et manquait de bousculer Serah. Lui aussi fut bousculé et projeté en avant. Arnhem laissa sortir une exclamation de nervosité au hasard derrière lui, fronça les sourcils à l'encontre de la jaune femme, puis, tandis qu'il la vit s'excuser aussitôt, se radoucit. La jeune photographe, cheveux noirs ondulés, teint clair, avait rougi et semblait sincèrement désolée. Elle le mit en garde. Arnhem ne sut pas quoi dire à propos de la taille de sa fille et de l'ambiance alentour. Serah avait beau avoir onze ans, elle était effectivement plutôt menue pour son age. Il lui arrivait de l'appeler "sa crevette", ce n'était pas pour rien.

- Ben, faut dire que je ne m'attendais pas à ce grabuge... Mais, oui... j'espère moi aussi que ça ne va pas dégénérer. Je déteste ça.
Sans rien ajouter, il prit la main de sa fille. Dans leur dos, ça se calmait un peu. Les gens continuaient d'apostropher violemment l'administratrice, mais la bousculade avait cessé. Il engagea la conversation avec la photographe.

- Arnhem Montfort. Je suis le patron du Dinner Oppal's, et voilà Serah, ma fille. Vous y comprenez quelque chose, vous, à cette histoire de clandestins ? Moi, tant qu'ils ne me cherchent pas de problèmes personnellement, ils ne me dérangent pas.

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Josephine O'Neill
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Josephine O'Neill
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Mar 12 Sep - 12:45
En arrivant au buffet, la petite Bethany avait les yeux qui pétillaient d'envie devant les petits fours et les cocktails multicolores de jus de fruits. La gamine semblait hésiter avant de se retrouver avec de quoi manger entre les mains. Le mécanos avait coupé court à ses tergiversations en la servant, ce qui allait très bien à la pré-adolescente. Pendant ce temps, Jo jetait un coup d’œil aux environs histoire de repérer un peu comment la sécurité s'organisait maintenant que la salle commençait à fortement se remplir. Les gars semblaient parfaitement gérer l'affaire. Finalement, son attention se tourna de nouveau vers le buffet pour prendre un bout de pizzas et un verre de jus de fruit. Même si tout le monde monde semblait plutôt occupé par ce qu'il mangeait, la conversation était particulièrement cordiale et agréable. La petite Bethany confirma même ce que la lieutenant O'Neill pensait, elle se connaissait un peu. Les deux s'étaient rencontrées lors d'un forum d'orientation ou le rouquine avait présenté les métier de la sécurité du bord. Cela avait apparemment marqué la gamine, car malgré plusieurs mois d'écoulé, elle continuait d'en parler avec enthousiasme.

La musique finit par s'éteindre doucement et faire place à un léger brouhaha interrogatif. La longue silhouette sombre moulée dans une robe de soirée de l'administratrice Eberwald fit son apparition. Si tôt, le silence gagna l'assemblée et elle se mit à faire un discours à propos de ce vingtième anniversaire, de ce que cela représentait, puis elle fut coupée dans sa lancée par une apostrophe anonyme qui voulait avoir des informations sur ces fameux clandestins. LE froid était maintenant jeté dans l'assemblée et même l'oratrice semblait hésiter sur la marche à suivre même si elle faisait en sorte de ne rien laisser transparaître. Du coin de l’œil, Jo put remarquer que la sécurité avait commencé à se mettre en branle pour tenter de retrouver cette personne. Ce n'était jamais bon de laisser ce genre de chose enfler sous peine de voir la situation dégénérer. L'administratrice tenta de reprendre la parole en contournant le problème de manière fort habile. Ceci dit, cela ne fut pas assez convainquant, car d'autres voix s'élevèrent pour soutenir les interrogations première sur ces personnes indésirables qui mettaient l'équilibre de vie du vaisseaux en dangers.

La rouquine analysa rapidement la situation et il y avait tout pour que cela se transforme en une émeute. D'instinct, elle se plaça de façon à protéger la petite Bethany. La situation devait mettre le mécano mal à l'aise, car il s'absenta quelques instants avant de revenir en ayant du mal à cacher son anxiété. Jo avait repéré un agent de sécurité, un petit jeune qui semblait un peu perdu et elle l'interpella pour lui demander de rester avec elle afin qu'il veille sur la gamine. En cas de grabuge, O'Neill voulait pouvoir agir à sa convenance. D'un signe de tête, il accepta la requête du lieutenant. Cela lui fit gagner un peu de sérénité, comme si savoir quoi faire lui donnait les repères nécessaire pour faire correctement son boulot. Il y avait de plus en plus de voix qui s'élevaient pour obtenir des réponses plus précises de la part de l'administratrice. Un homme de taille moyenne, un peu bedonnant alla à son tour apostropher Eberwald meuglant de sa voix nasillarde.

- L'homme bedonnant: Ouais ! Y sont où ces clandestins ? Qu'est-ce que fout la sécurité ?

Cela avait eu le don de mettre Jo hors d'elle de voir ce nez-de-bœuf parler sans réfléchir. Mine de rien, elle répondit à cet homme et à qui pourrait l'entendre en parlant d'une voix dure, mais parfaitement maîtrisée.

- Josephine O'Neill: Bande de crétins !

C'était cash et sans appel. L'homme s'offusqua d'une telle réplique à son encontre et des autres. Il voulut protester, mais le sombre regard de Jo lui cloua le bec. Il était clair que la rouquine n'était pas d'humeur à rigoler. Elle se fendit d'un argumentaire pour faire mieux passer ce qu'elle venait de dire.

- Josephine O'Neill: Ça change quoi de savoir s'il y a des clandestins ? Vous voulez faire demi-tour pour les ramener sur Terre. Voilà comment perdre 40 ans de manière bien intelligente. Vous comptez les faire éjecter par un sas ? Mais que direz-vous si ce clandestin était votre femme ? Et dans ce cas, on fait quoi des enfants nés d'un clandestin ? On les éjecte aussi ?

Le ton était dur, le regard sombre et il ne faisait aucun doute que la rouquine faisait en sorte de se maîtriser pour éviter d'exploser devant tant d’imbécillité.

- Josephine O'Neill: Alors avant de dire des conneries, il faudrait commencer par réfléchir même si cela doit vous filer un mal de crane carabiné. Je sais que c'est difficile pour des gens qui ne se servent jamais de leur cervelle, mais essayez, vous verre comment ça peut changer la vie.

Alors qu'elle en remettre une couche, Jo avait vaguement entendu dans le chaos ambiant une voix féminine l'appeler. Elle coupa court à sa remontrance et chercha du regard la personne qui la cherchait ainsi que Bethany. La rouquine put voir une frêle silhouette ballotée dans la foule. Elle regarda vers le jeune agent de sécurité pour lui faire signe de rester là avec la gamine et fit un signe à Gael avant de jouer des coudes dans la foule pour aller cherche la pauvre Camille qui semblait complètement perdue et dépassée par la situation. Le lieutenant de la sécurité du bord attrapa l'adolescente par un bars et la tira vers elle puis se dirigea ensuite vers le buffet où se trouvait Bethany et le mécano sous la surveillance du jeune agent de sécurité.

- Josephine O'Neill: Ça va Camille ?
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Administrateur Général
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Mar 12 Sep - 19:33
La minorité criant contre la présence des clandestins forma vite un petit rassemblement proche de la scène alors que d'autres passagers préférèrent s'éloigner. Alors que la plupart continuaient à s'adresser à l'administratrice générale, un homme bedonnant rentra en débat avec l'agent O'Conneill. Malgré les arguments et le ton dur de cette dernière, l'homme ne se laissait pas démonter. Au contraire, il sembla s'offusquer de ses paroles.

"Ma femme n'a pas eu besoin de pirater le système pour monter à bord ! J'ai été choisi pour mes connaissances en langue. Vous pouvez en dire autant ? Hein ?"

Sûrement un peu grisé par l'alcool et l'ambiance générale, il se permet de s'approcher un peu plus près de l'agent.

"Je te conseille de te manier à les trouver, qu'on puisse les juger et voir à postériori ce qu'on fait d'eux. C'est ça ton job, sale garce."

A côté de lui, plusieurs autres personnes s'approchèrent pour la charger de repproche. Le reste de la foule semble ne pas vouloir s'emmêler et ses collègues se retrouvèrent vite alpagués eux aussi par les fauteurs de troubles.  Certains, comme l'agent Kelly, submergé, perdirent leur talkie, arraché par quelques zelés. Alors que jusque là il s'agissait surtout de menaces, un cri parvint des alentours de l'estrade ; un passager avait attaqué un agent de sécurité avec un verre cassé, tentant même de lui ouvrir la carotide.

Il n'en fallait pas plus à la foule pour paniquer. Cette dernière se retourna subitement vers la sortie et y accouru. La fermeture de cette dernière par les agents de sécurité soucieux de ne pas laisser la panique gagner le reste du vaiseau et d'attraper le coupable de l'attaque à l'encontre de leur collègue ne fit qu'aggraver la situation. Au centre de la salle, l'estrade était dorénavant vide. Dans la panique générale, personne n'avait remarqué l'évacuation de Katrina Eberwald.


Informations
- Aucun d'entre vous n'a pu sortir de la salle.
- Le mouvement de foule est rapide. Des gens se font bousculer.
- Orion n'a plus d'écouteur.
- Si un agent veut être la victime de l'attaque, il peut choisir de l'être.
- Vous avez deux/trois tours de réponses avant le prochain message ! Vous pouvez faire évoluer l'ambiance générale (imaginer des protestations par exemple).
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Freyja Ivergøsen
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Freyja Ivergøsen
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Mer 13 Sep - 11:21

ft. Freyja Ivergøsen

ft. Jendara (pnj)

「 Grabuge 」
Encore une fois, Jendara et moi nous ne sommes pas arrivées en avance. Mettez deux meilleures amies devant un miroir avec un choix de robe à faire pour une soirée et vous obtenez le résultat que nous avons eu aujourd'hui. Elle est absolument magnifique avec sa robe d'un rouge sombre qui va super bien avec ses cheveux et moi je pense que je ne suis pas dégueu avec ma petite robe noire, juste assez longue pour être sexy sans être vulgaire. Et parfaite pour me laisser bouger sans restreindre le moindre de mes mouvements. J'ai jamais pigé l'intérêt de porter un fourreau "sirène" qui t'oblige à faire des minis pas merdiques, surtout avec des talons hauts comme le bras. 'fin bref, Jendy et moi nous sommes arrivées alors que la soirée avait déjà commencé. Et cette soirée... Wow, c'est quelque chose ! J'me rappelle de quelques autres célébrations qui ont eu lieu avant, mais celle-ci elle bat des records ! Tout est surdimensionné, incroyable. Un peu à l'échelle du Vidar, en fait. Pour moi qui connais un peu l'envers du décors et tout le temps passé à la mise en place, je trouve ça d'autant plus badasse.

- Tu viens Frey ? Allons trouver un truc à boire et à grignoter, je meurs de faim !

- Excellente idée ! J'me demande ce qu'ils ont préparé...

Bien évidemment, les buffets ont déjà été pris d'assaut. Dans une telle foule, il est difficile de progresser sans se faire bousculer, mais nous y arrivons sans trop galérer. Je viens à peine de tendre un verre à Jendy qui attrape des petits fours que la musique s'arrête pour laisser l'Administratrice Générale monter sur scène. Ah ah. Oui. Le fameux discours. On ne peut évidemment pas y couper. Décidée à prendre mon mal en patience, j'échange un regard avec Jendy et on se décale un peu du buffet pour écouter d'une oreille distraite ce qu'elle a à raconter.

Sauf que ça ne se passe pas du tout comme prévu et il y a un crétin qui hurle un truc à propos des clandestins. Et merde ! Pourquoi faut-il qu'il la ramène avec cette connerie ? C'est le meilleur moyen de transformer la soirée en énorme merde. Le regard de Jendy croise le mien et je sais qu'elle pense la même chose que moi.

- Putain quel con ! Ça va dégénérer...

Je hoche la tête et me hisse sur la pointe des pieds pour observer la salle. Les voix se font plus nombreuses contre l'Administratrice générale, les agents de sécurité ont fermé les portes et la foule commence à bouger. Le truc le plsu dangereux qui puisse exister sur ce vaisseau... J'essaie de ne pas paniquer alors que mes angoisses me reviennent. Jendy le sait, je sens sa main qui se glisse dans la mienne pour me rassurer. A présent, il n'y a plus qu'à attendre la suite en priant pour que ça ne parte pas trop en couille. Y a des gamins dans la salle, putain !

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Ira Hraoui
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Ira Hraoui
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Lun 18 Sep - 14:43


20 ans dans le videÇa se fête
La jeune femme fit mine de se retourner vers le buffet mais choisit bien mal son moment ; à peine eut-elle le dos tourné que des cris retentirent derrière elle. Ira manqua de tomber, poussée par la foule inquiète de sortir avant que la situation ne s’aggrave. Elle se retourna, compressée contre les tables. Au loin, il lui semblait reconnaître les cheveux flamboyants. Le bibliothécaire semblait avoir disparu.

Les deux mains agrippées au rebord du buffet, la mécanicienne luttait pour ne pas se faire renverser ou emporter. Elle n’avait absolument pas envie de se retrouver en cœur de cette masse apeurée. Elle serrait les dents autant que les points.

- Ils nous ont enfermés !
- Vous avez pas le droit ! Laissez nous sortir ! On est pas des bêtes !


Ça sentait carrément le roussi maintenant. Ira avait beau être une grande gueule, le courage n’était pas sa qualité première. Ne voyant d’autre issue, elle s’accroupi et roula sous l’une des tables, regrettant de ne pas avoir attrapée une bouteille pour lui tenir compagnie. Quelques autres personnes avaient eu la même idée mais étaient plus loin. Cachée sous la nappe, il lui semblait un instant avoir disparue de la surface, s’être extirpée de la réalité.

Sachant que cela risquait d’être long, elle se mit en tailleur, le dos vouté afin de ne pas se cogner, et tenta d’observer ce qui se passait en soulevant un pan de la nappe. Grosso modo, elle ne vu que des pieds trépignants. Les voix lui parvenaient encore, toutes s’opposaient à la décision de la sécurité. L’ambiance puait. Joyeux anniversaire, boîte de conserve chérie.
(a) Moses


Résumé:
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Orion Kelly
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Orion Kelly
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Mar 19 Sep - 3:15






Célébration?



Révolte et colère, quoi de mieux que pour complètement ruiner ce qui devait être la célébration.  Vingt n’aurait pas pu être célébré dans le calme et l’harmonie ?  Ne cher rouquin aurait-il pas eu le droit à une soirée tranquille sans trop de problème ?  Cela aurait été trop beau n’est-ce pas.   Il pouvait entendre de nombreux voix se lever, hurlant et cherchant des réponses, d’autres tentant de calmer les choses en hurlant plus fort, ah oui quelle belle tactique ça !  Orion tentait de communiquer avec le reste de l’équipe ce soir, mais avec la bruit ambiant il était plutôt difficile de bien se comprendre… et cela n’était que le début.

Notre cher bonhomme avait beau tenter de calmer les gens autour de lui, tentant de se faire grands et imposant, il leva les bras comme s’il était le messie en train d’annoncer la bonne nouvelle.

-Hoy ! Les gens, il serait bien de se calmer, on peut discuter et régler ça comme des gens civilisés!

Il aurait pu parler au mur et il aurait eu une meilleure réponse… oui vraiment mieux car au moins il ne se serait pas fait attaquer par le mur!  Des gens furieux dans une grande foule, cela donne très rarement de bon résultat.  Un homme de taille moyenne tenta d’abord de s’en prendre à notre agent, mais notre rouquin bien entrainé su le maitriser… ce qui eut un peu plus de difficulté à maitriser fut les autres crétins.  Il était un contre… pas la peine de les compter!  Les gens bougeaient trop et le rouquin n’avait pas envie de se casser la tête à faire des maths.  Dans l’escarmouche il perdit son talkie, ce qui compliquait les communications.

-Allez !  Il faut rester cool les gens ! Remarquant Zeus un peu plus loin, Orion tenta de lui faire signe et se fit remarqué juste au moment où il un être un peu trop agité l’attaqua avec du verre cassé.  

Il put voir le coup du coin de l’œil, à temps afin d’éviter qu’il lui soit fatale, mais sans qu’il soit blessé gravement.  Orion pu sentir le verre transpercer la peau, et casser contre les os de sa clavicule gauchhe.   Gémissant de douleur, il eut une montée d’adrénaline qui lui permis de contra attaqué avec une certaine vigueur.  Utilisant son bras droit, il attrapa le bras de son adversaire, utilisant le poids de celui-ci contre lui afin de le projeter sur le sol et tenter de le maintenir en place… une tache qui était assez difficile contenu les circonstances et son état actuel, mais heureusement pour lui son géant préféré su se faufiler et venir lui porter main forte et s’occuper de neutraliser l’assaillant.  Orion pris un peu de recul avant de tenter de retirer le verre de son épaule…  il ne pouvait qu’espérer que les autres membres de la sécurité allait être en mesure de calmer la situation…

Regardant autour de lui, il cherchait à identifier qui ajoutait au feu et qui était les victimes de la situation…  il remarqua sa voisine de cabine un peu plus loin sous une table. Se tournant d’abord vers Zeus pour lui adresser la parole.

-Tu l’a sous contrôle ?

Zeus se contenta d’hocher la tête avant d’intimider les quelques imbéciles autour d’un regard stoïque.   Orion n’était pas trop inquiet pour le géant, il savait se débrouiller, mais avec une telle foule il était difficile de dire ce qui pouvait se passer.  Il retourna donc son attention vers la voisine sous la table, se faufilant jusqu’à elle tout en tenant son épaule avec un gaz improvisé avec une serviette de table en tissue qu’il avait trouvé il lui cria.

-Yo!  Tout est OK là-dessous ?  Reste là jusqu’à ça ce calme d’accord ?

Malgré la douleur, il lui fit quand même un charmant sourire avant de retourner un peu plus dans la situation.  







Ouch!:
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Josephine O'Neill
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Josephine O'Neill
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Mar 19 Sep - 15:25
Jo n'eut pas vraiment le temps de s'enquérir plus à propos de Camille que le gars ventripotent revint à la charge avec une assurance nouvelle. Il se permit même d'en arriver aux insultes, ce qui fit sortir la rouquine de ses gonds. Il ne serait pas dit que le premier pékin venu pourrait se permettre de lui manquer de respect à elle ou même à son uniforme. Regard sombre, visage fermé et sévère, elle le fixa et parla d'une voix sans intonation. La voix était froide et monocorde.

- Josephine O'Neill: Lieutenant ! Elle prit soin d'articuler toutes les syllabes pour bien se faire comprendre. Quand on s'adresse à moi, on doit dire Lieutenant.

La posture de la jeune femme ne laissait aucun doute quand à ce qui arriverait si on la cherchait. Jo s'était mise en position de garde, comme si elle sentait que la situation allait très rapidement se dégrader et qu'il allait falloir se battre pour se protéger et surtout protéger les autres. Il y avait comme une aura sauvage qui entourait imperceptiblement le rouquine, une aura qui aurait pu mettre mal à l'aise le plus endurcit des agents de sécurité du bord. Cependant, elle était toujours dans l'optique de résoudre le problème par la voix de la conciliation, même si la diplomatie n'était son point fort. Après tout, elle faisait partie des forces anti-émeute, ceux que l'on appelle pour contenir la violence des gens quand la parole n'a plus sa place. En gros, elle était plus douée pour frapper avec ses poing qu'avec ses mots.

- Josephine O'Neill: Ne vous avisez pas à me dire comment faire mon boulot. Comme si moi j'allais vous dire comment faire le votre ... Elle marqua un légère pause, une hésitation. D'ailleurs c'est quoi se boulot de merde ? Linguiste !? Comme si on avait besoin de ça ! Alors que l'on a laissé sur terre des ingénier agronome largement plus méritant et utile pour notre survie. Elle ne développa pas plus loin son idée, mais le sous entendu était clair: Tu as pris la place de gens plus utiles. Tu as payé combien pour être là ? Tu ne vaux pas mieux que les clandestins.

La tension était à son comble, car aiguillonné par la foule en colère environnante, le gras du bide se sentait pousser des ailes. Il semblait même prêt à en découdre avec un agent de sécurité. Certainement qu'il pensait qu'il aurait un coup de main des autres mécontents qui commençaient à élever le ton contre la rouquine. Puis, il y eu d'abord un léger mouvement de foule quand les contestataires voulurent s'en prendre aux agents de la sécurité du bord. Finalement, tout dérapa quand un crie de douleur se fit entendre. Rapidement, les agents décidèrent de bloquer les portes, car une agression contre l'un d'entre eux avait été reporté. Ils voulaient coincer cet enfoirer et aussi éviter de les gens paniqués ne se répandent dans le vaisseau risquant au passage d'amplifier les risque d'émeute.

Enhardi par la situation et la supériorité numérique, le bonhomme décida de s'en prendre à Jo. Contrairement à ce qu'il pensait, la rouquine était une agent expérimenté et chevronné qui ne fit qu'une bouché de sa pathétique tentative.  Elle dû distribuer quelques coups à des téméraires qui voulaient soutenir  l'homme bedonnant qui se roulait au sol en se tenant le visage. Il pissait du sang par le nez. Rapidement, deux autres agents arrivèrent en renfort pour repousser les quelques mécontents, ce qui permit au lieutenant de passer les serflex à l'homme qui se retrouvait à plat ventre à couiner comme un goret.

- Josephine O'Neill: Voilà ce qui arrive quand on veut jouer avec moi. Je vous arrête pour agression d'un agent de sécurité du bord.

Jo lança un regard en direction du mécano qui était resté avec Camille et Bethany. Elle releva sans ménagement son prisonnier et se dirigea vers le buffet pour parler brièvement au jeune agent de sécurité resté près du buffet.

- Josephine O'Neill: Passe-moi ton oreillette, je dois contacter  le PC sécurité.

Autour, cela s'était légèrement clairsemé. Tout le monde se pressait vers les portes pour tenter de sortir. Certains voulaient  même forcer le passage. Le mécontentement grimpa en flèche. La situation était particulièrement explosive. Surtout que les agents de sécurité semblaient bien décidé à ne pas ouvrir les porte tant que le ou les coupables d'agression sur leurs camarades ne seraient pas arrêté. Surtout pour éviter qu'un risque de panique générale ne se répande comme une traînée de poudre.

- Josephine O'Neill: Ici le lieutenant O'Neill ! Je conseille de mobiliser l'unité anti-émeute maintenant et de les poster juste à l'entré de la salle de cérémonie. C'est urgent.
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Yann Martel
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Yann Martel
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Mer 20 Sep - 19:27
-La sécurité.

Yann laisse sa dernière indication en tapotant l’épaule du blessé. Il n’a pas l’air totalement hors de lui et il est entouré. Pour la bonne mesure, il se place à quelques pas de lui puis tourne la tête vers l’administratrice générale qui a entamé son discours. Il ne capte que deux mots, peut-être trois, avant l’intervention d’une personne de la foule. Cette simple action a l’effet d’un coup de pied dans une ruche. Le ton monte, les doigts s’électrisent et les premiers coups volent. Un vent de panique se lève, balayant l’air de jazz de la pièce, et comme pour empêcher sa brise viciée de s’étendre aux autres parties du vaisseau, les portes se ferment. L’air se sature d’avantage jusqu’au point de rupture. Retour à la bestialité.

Yann perd de vue le jeune blessé, catapulté quelques mètres en avant par un mouvement de foule qu’il n’a pas anticipé. Il tente tant bien que mal de se sortir de cette marée infernale, mais la tâche se révèle presque impossible tant il est brassé par les coudes et les épaules qui lui rentrent dedans. Finalement, cette quiétude avait éclaté pour que le malaise qu’elle tentait de masquer par de jolis plats et une douce musique ne prenne sa place à grands renforts de cris et de ruades. C’était peut-être cela que Yann avait inconsciemment perçu. Sans avoir le temps de déterminer la meilleure conduite à tenir, il se retrouve projeté contre un buffet, envoyant au sol verres, petits fours et autre amuse-gueules en tout genre. Quelqu’un à côté de lui, blessé, se tient l’épaule avec un bandage improvisé. Il s’approche, les mains levés pour signifier qu’il n’est n’y armé, n’y porteur de mauvaises intentions, et lance le plus directement possible à travers la cacophonie.

-Vous êtes blessé. Je peux vous aider, si vous voulez.
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Edward Wellington
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Edward Wellington
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Mer 20 Sep - 21:57
Voir sa soeur Eve minauder de la sorte le fit sourire. Elle n'avait pas son pareil pour rendre folle de jalousie ses diverses conquêtes. Toutes pensaient toujours arriver à lui mettre le grappin dessus et puis Eve rappliquait. Leurs espoirs alors s'envolaient en fumée aussi vite que sa soeur les faisait fuir.
Une fois n'est pas coutume, elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa un tendre baiser au coin de sa bouche. Immédiatement, la rouquine sembla se sentir offensée. Son visage se referma telle une coquille d’huître, vide, d'autant plus que Eve l'ignorait délibérément. Un trait certain de caractère de sa petite soeur.

Lorsqu'elle sortit une cigarette de son élégant étui, il tira le briquet qui patientait dans la poche intérieure de sa veste pour allumer l'objet de l'attention de sa soeur.
Ensemble, comme coupés du monde, ils observèrent l'émeute qui se formait. Les cris et les gestes amplifiaient et alors que Eve lui posait la question concernant la suite des événements, il haussa simplement les épaules peu concerné par cette foule d'imbéciles.
Il suivit cependant le regard de sa soeur et aperçut à son tour le petit groupe de la haute société, rangé derrière l'estrade, pas très loin du bar. Bon sang, était-ce du bourbon que sirotait ce vieillard bedonnant là-bas ? L'idée de boire un verre maintenant, tandis que la foule se pressait le titillait ardemment.
Une pression sur son bras lui fit se rappeler de la rouquine qu'il avait amené jusqu'ici. Elle leva sur lui un regard toujours aussi apeuré mais également plein d'espoir que le riche héritier la sauve de cette situation.
A nouveau il lui offrit un sourire compatissant avant que Eve ne propose ironiquement de s'armer.

Il éclata de rire, alors qu'au même moment, le sang jaillissait d'un agent de la sécurité. Ah les badauds ne savaient décidément pas se tenir en société. C'était à la fois navrant et agaçant, tout ces hommes qui n'écoutent que leur cerveau reptilien. Les cris et les hurlements rageurs semblaient n'avoir aucune limite et il fronça les sourcils, trop conscient que leur tranquillité ne durerait pas. Déjà la foule se massait, certains pour se battre, d'autres pour sortir. Mais les portes étaient closes.
Enfermés comme des animaux enragés, l'émeute allait forcément virer au drame et aux piétinements. Il ne souhaitait ni l'un ni l'autre pour sa soeur et pour lui.
Et comme une vague de personnes hystériques s'avançait dangereusement dans leur direction, il afficha un air contrit et annonça à sa compagne de soirée :

- Désolé chérie, mais j'ai urgemment besoin d'un verre.

Sur ses mots et profitant de la surprise de la jeune femme, il la fit lâcher prise et la laissa se faire engloutir par la masse enragée, avant d'attraper sa soeur par le bras et de la guider le long du mur pour tenter de rejoindre le havre de paix que représentait le bar.
Le parcours ne serait pas aisé, mais ils venaient déjà de dépasser deux agents de sécurité et un homme armé d'un...fichtre, un pied de table ?
La bêtise n'avait vraiment aucune limite.

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Gael Cambeiro
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Gael Cambeiro
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Jeu 21 Sep - 17:28
Event #1 ; Célébrations
Ce genre d’agitation, tu n’aimes vraiment, mais alors VRAIMENT pas ça. Et ça commence à mal tourner, et tu ne suis plus rien. Tu es dans ta bulle, à regarder n’importe qui, à chercher un quelconque regard. Tu écoutes les plaintes, les insultes, et certains suivent le mouvement tandis que d’autres tentent de rétablir la situation quitte à se prendre des coups. Toi, tu secoues la tête pour te remettre les idées en place avant de froncer les sourcils. Tu étais effrayé, et maintenant, tu es un peu énervé.

Les clandestins vous emmerdent tous. Je suppose. »

Il ne s’est jamais rien passé de très grave jusqu’à maintenant, pourquoi devraient-ils donc se faire insulter de la sorte ? Tu hausses les épaules avant de te tourner péniblement vers les gens que tu as rencontrés au hasard durant la soirée. La rouquine semble particulièrement agitée et te fait même un signe. Tu l’interprètes à ta façon, et tu la laisses partir. Pendant ce temps, tu essayes de rassurer la petite qui, inquiète, a cherché à se cacher. Tu lui murmures un "ne bouge pas" qui ne s’entend quasi pas vu le bruit que fait la foule. Putain de merde. Alors tu poses une main sur son épaule.

Tu serres ton autre poing sous l’agacement, car ça commence à bien faire. Les portes se sont fermées et plus personne n’a donc de moyen de s’échapper de la grande salle. Les voix qui passent leur temps à hurler résonnent dans ta tête, et tu relâches Bethany une fois que Josephine est de retour avec Camille. Ils veulent jouer au con ? Tu vas faire pareil, quitte à ce qu’on vienne t’emmerder après, à ce stade, tu n’en as plus vraiment quelque chose à foutre.

L’homme au ventre gras continue à embêter son monde et la rouquine ne se laisse pas faire. Tu hausses les sourcils, légèrement amusé, mais sûrement pas assez pour te calmer. Sur le coup, tu es aussi surpris car tu avais peur qu’elle se fasse latter la gueule par l’homme et ses amis du soir. Heureusement qu’elle a su maîtriser la situation, auquel cas tu serais intervenu tout de suite pour la soutenir. Au moins, maintenant, le gars a fermé sa bouche mais les autres continuent d’élever le ton, déliant certaines lèvres qui se joignent également à cette idée idiote de basher les clandestins.

Sous la colère, tu t’éloignes du buffet, laissant Camille et sa sœur le temps de venir agripper celui qui a pris la relève du mec bedonnant. Il est un peu plus grand que toi, mais tu n’en as cure, tu serres ta prise et tu le regardes droit dans les yeux. Tu ne cèdes pas à la violence, pas maintenant, mais tu es à deux doigts de craquer.

« T’en as pas marre de t’en prendre à des gens qui ont rien demandé ? Je sais pas, y’a plus important… Comme par exemple le fait qu’ils aient fermé ces putains de portes ?

- C’est vrai, t’as raison, t’as bien une tête de clandestin, toi, et c’est grave. », dit-il avec un grand sourire sur les lèvres.

Cette fois, tu enrages et tu lui fais ravaler ses mots à coups de poings. Tu ne mesures pas ta force, et l’homme te repousse par réflexe juste après. Ses amis viennent à la rescousse et s’en prennent à toi gratuitement jusqu’à ce que tu réussisses à disparaître derrière la foule de gens. Tu as pris peur, et tu n’aurais peut-être pas dû réagir ainsi. Ce que tu ne sais pas, c’est que l’un d’entre eux a réussi à retrouver ta trace et te suit alors que tu cherches à rejoindre des têtes familières.

Et soudain, si proche du but – du buffet, un coup part et t’envoie contre le sol, un unique coup de revanche qui a su te sonner une dizaine de secondes avant que tu puisses te relever. Tu as mal.

« Bande d’enculés. »

Tu as envie d’hurler, de te défendre, mais mieux vaut faire profil bas.


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Percival Callaghan
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Percival Callaghan
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Jeu 21 Sep - 19:48
Walled GardenEvent 1 : CélébrationsAll this will be for nothing. We will have been for nothing. Defined by their histories, distorted to fit into their narrative, until all that is left of us are the monsters in the stories they tell their children.
(James Flint – Black Sails)

La foule, houleuse. Dans son renfoncement, près d’un mur, à l’écart du buffet, Percival avait une vue imprenable sur les événements en train de se dérouler dans la salle de cérémonie. Il aperçut un homme grassouillet haranguer une agent de sécurité, tandis que Mme Eberwald s’éclipsait discrètement par une porte dérobée. Puis il entendit le cri.
Ce cri, semblait-il, fut le déclencheur d’un engrenage infernal d’évènements. Les immenses portes de la salle tournèrent sur leurs gonds, se refermant inexorablement sur le peuple tantôt paniqué, tantôt à fleur de peau, certains convives se cachant sous les tables, d’autres préparant des armes avec les objets traînant par-ci par-là.
L’Histoire se répète. Percival aurait pu prédire avec certitude que ce genre de chose arriverait, tôt ou tard. La populace s’embarrasse rarement de réfléchir à la condition des victimes infortunées si elle sent son statut menacé. Elle s’enflamme, simplement. Se consume jusqu’à ne laisser plus qu’un champ de ruines calcinées derrière elle.
Il se remercia de sa clairvoyance et de sa mise à l’écart lorsqu’il observa les mouvements de la foule déchainée, poussant, tirant, se battant comme des chiffonniers. Ridicule tout autant qu’effrayant. Ce fut ainsi qu’il remarqua le jeune agent roux de tout à l’heure, une blessure sanguinolente à l’épaule. Ainsi, les membres de la sécurité en prenaient pour leur grade. Il grimaça.
Il voulut aller lui proposer de l’aide, mais Percival n’eut pas fait un pas qu’il chancela, se retrouvant un genou à terre, la tête enserrée entre ses mains. Son oreille pulsait.
« C’est bien le moment » pensa-t-il tandis qu’il laissait échapper un juron.
Une inspiration. Une expiration. Il répéta le processus le temps qu’il lui fallut pour que sa vision arrête de tanguer, et pour que ses jambes flageolantes parviennent de nouveau à le porter. A peine relevé, il reconnut l’homme qui les avaient interrompus, Ira et lui, fendant la foule avec une expression inquiète au visage. Il comprit pourquoi lorsque, jaillissant sur les talons de l’autre, un homme hargneux se jeta sur ce dernier et l’envoya valser d’un coup à la tempe.
Percival s’avança. Il enfila son masque de calme. Se permit un coup d’œil à l’homme à terre pour vérifier qu’il était toujours conscient. L’entendit murmurer une insulte. Puis il s’interposa.
L’agresseur semblait prêt à en découdre. A vrai dire, il ne ressemblait plus tout à fait à un homme. Son visage était rouge de fureur, sa bouche ouverte sur un rictus nauséabond, ses yeux prêts à sortir de leurs orbites. Percival posa une main sur son torse, alors qu’il s’apprêtait à se pencher sur l’homme qu’il venait de frapper.
- Je m’abstiendrais de continuer, si j’étais vous.
Cela lui valut un regard furieux.
- Qu’est-ce qu’il a, l’intello de mes deux ? Lui aussi il veut en découdre ?
Percival retint un sourire sardonique. Pour lui, cet homme était aussi impressionnant qu’un môme braillard se débattant dans les bras de ses parents.
- Je me répète une dernière fois. Passez votre chemin. Retournez vociférer des inepties avec vos amis. Ça vous fera le plus grand bien.
A vrai dire, le poing dans son abdomen le prit par surprise. Pas assez, cependant, pour qu’il ne réplique pas. Un coup de genoux dans les parties sensibles. Un coup de poing au niveau des oreilles. Son adversaire s’affaissa sur le flanc, laissant échapper une plainte.
Percival se retourna alors vers la victime de cette enflure, lui proposant une main amicale pour l’aider à se relever.
- Vous allez bien ?
Il ne vit pas, cependant, l’homme hargneux qui dans son dos, préparait déjà sa contre-attaque.
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Eve Wellington
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Eve Wellington
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Dim 24 Sep - 23:16
Tout s'accéléra brutalement et un éclair de panique traversa le regard qu'Eve levait sur son frère. Elle avait vu le sang, le masse compacte de la foule qui menaçait de les piétiner, les gens qui s'armaient - Seigneur, ils s'armaient ! - et les portes qui les enfermaient tous dans ce huis clos étouffant. Son visage était resté de marbre, de cela au moins elle pouvait se flatter, et elle gardait toutes les apparences du calme olympien, mais en vérité, elle était infiniment soulagée de ne plus être seule dans ces fâcheuses circonstances. Calmant sa terreur en avalant d'un trait sa dernière gorgée de champagne, elle garda précieusement sa coupe à la main et se laissa mener par son frère. En longeant le mur, ils évitaient le plus gros de la foule agitée mais ne purent empêcher quelques coudes et genoux de les heurter.

Mordant sa lèvre peinte d'un délicat rose foncé, Eve agrippa plus fort le bras de son frère et pria en silence qu'ils atteignent rapidement l'autre côté de l'estrade alors que la bousculade lui coûtait quelques orteils et autres hématomes. À l'opposé de la sortie vers laquelle se pressait la populace se trouvait un espace libre où ils pourraient se réfugier. Il y restait quelques tables et chaises qui pourraient même les accueillir, voire servir de barricades au besoin. Pourvu que les émeutiers restent loin d'eux... Selon toute vraisemblance, il n'y avait guère d'espoir dans ce domaine, mais qu'importe. Eve trébucha soudain sur une nappe abandonnée au sol et tomba à genoux à l'instant même où une carafe de verre venait d'écraser sur le mur à l'endroit exact où sa tête se trouvait un instant auparavant.

Une pluie de verre brisé s'abattit sur elle, entaillant légèrement sa joue et la forçant à fermer les yeux. Elle secoua la tête mais n'osa pas frotter de peur de se couper à nouveau ou, pire, de perdre Edward dans la masse grouillante qui les plaquait au mur. Avec l'appui de son frère, elle parvint à se remettre debout et ils continuèrent tant bien que mal leur progression. Les dents serrées, le visage calme et concentré, elle mettait toute sa détermination à atteindre leur objectif : sortir de ce foutu merdier indemnes. Les gens commençaient à se battre, le bruit devenait insupportable et l'atmosphère terrifiante. Dieu merci, Teddy la sortirait de là, elle avait toute confiance en lui.

Furieuse de sentir la goutte de sang qui perlait sur sa pommette et roulait le long de sa joue, elle donna un coup d'épaule dans un corps qui l'écrasait contre le mur et piétina sur les talons de son frère. Plus vite, nom de Dieu, elle allait étouffer ! Elle était trop petite et trop frêle pour affronter ces boeufs qui démembraient le mobilier dans l'espoir de se défoncer le crâne mutuellement. La sécurité ne pouvait-elle donc pas calmer ces animaux ?! À l'instant même où cette pensée peu charitable lui traversait l'esprit, elle aperçut entre deux coudes menaçants une grande rousse qui parlait à son poignet comme seuls le font les agents de sécurité et autres affiliés FBI dans les films. Peut-être allait-on finalement les tirer de là rapidement. De toute façon, elle ne voyait pas l'intérêt pour les autorité de les laisser s'entretuer là.

Une dernier écrasement de son pied marqua leur arrivée dans une zone où la foule était moins dense. Enfin ils purent se redresser et se presser un peu plus vers les tables du fond de la salle. Bien qu'au plus loin de la sortie prise d'assaut, ils étaient plus en sécurité à présent. Pour le moment en tout cas. Malheureusement, ses ravissants escarpins n'avaient pas survécu à leur traversée de la Mer Rouge. Le satin était tout éraflé et taché. Une moue déçue pinça ses lèvres brièvement alors que Teddy lui avançait une chaise sur laquelle elle prit place tout contre le mur du fond et à l'abri derrière une table encore debout.

- Sers-nous un verre, Teddy-chéri, je t'en prie, soupira-t-elle en espérant qu'il prenne soin d'elle comme lui seul en était capable.

Dieu merci, il n'avait pas la vulgarité de se jeter dans la mêlée pour se battre avec le premier venu. Il saurait néanmoins tenir les importuns à l'écart si nécessaire, elle n'en doutait pas. Plus éprouvée qu'elle ne l'avait cru, elle restait cependant en colère contre cette foule et contre les circonstances qui l'avaient menée à devoir se mêler à cette insupportable plèbe.
Elle n'avait plus envie de rire ni de jouer les écervelées, à présent. Un verre de scotch apparut dans sa main et elle le porta docilement à ses lèvres et réfléchissant intensément à la manière de sauver ses précieuses et adorable fesses de ce bordel. Ainsi que celles d'Edward, naturellement.

En tant que membre d'une certaine élite scientifique, ils ne passaient certainement pas pour des clandestins aux yeux des mécontents mais elle connaissait assez les effets de l'excitation et de la peur sur une foule pour se méfier des mouvements qui pouvaient se diriger contre eux. S'ils ne pouvaient s'échapper de cette pièce, il fallait à tout prix calmer les esprits pour espérer s'en tirer sans dommages. Elle but une nouvelle gorgée de scotch puis chercha le regard de son frère et lui sourit, complice. Deux cerveaux comme les leurs étaient capables de tout, encore fallait-il le vouloir.

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Orion Kelly
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Orion Kelly
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Mer 4 Oct - 2:40






Célébration?



Du verre, ça fait vachement mal ! À regarder les évènements et le chaos autour de lui, notre rouquin avait presqu’oublier la douleur, mais après quelques secondes, une fois le choque initial passé, le mal avait su faire un retour en force. C’est comme couper un piment fort, le goûter, il y a cette sensation initiale… puis après se frotter les yeux sans s’être lavé les mains… le mal d’après… c’était un peu comme ça. Notre bonhomme ne s’en était pas rendu compte immédiatement, mais son pansement improvisé n’était plus aussi blanc qu’à l’origine… un moment de silence pour la pauvre personne qui va tenter de retirer les tâches sur ça.

Toutefois, avec tout ça il devait tenter d’améliorer la situation. Jetant un coup d’œil sur les alentours il pouvait voir de nombreux membres de la sécurité faire de leur mieux afin de maitriser la foule, et réprimander sans trop aggraver les choses ceux cherchant à foutre le bordel un peu plus. Il y avait déjà eu de la violence et le rouquin espérait que le tout n’allait pas prendre de l’ampleur… surtout qu’il n’était plus exactement dans le meilleur état. Alors que ses prunelles scannaient la salle, à la recherche d’une solution, il fut un peu tiré de ses pensées par un sympathique étranger.

-Vous êtes blessé. Je peux vous aider, si vous voulez.

À cela Orion leva un sourcil, comme un peu surpris par le tout. Regardant le civil, puis son épaule, puis le civil à nouveau c’est avec un petit sourire qu’il répliqua sur un ton sympathique malgré la situation.

-T’es docteur l’ami ? Car si tu peux trouver un truc mieux que ça, ça serait super. Pointant à la pauvre serviette de table. Si non, je crois que ça devrait aller. À cela il grogna un peu, ses doigts avait légèrement fait déplacer le verre cassé un peu dans sa chair. Ou peut-être pas hein…

Il leva le pansement durant un moment afin de jeter un coup d’œil à la blessure. Un peu heureux de voir que ses confrères avaient le périmètre autour de lui sur contrôle… enfin plus ou moins.

-Ça va laisser une sacré cicatrice ça.

Il disait cela, mais il ne savait pas à quel point son épaule avait pu être endommagée. Retournant son regard vers l’étranger il s’adressa une fois de plus à ce dernier.

-Dit l’ami, tu sais si le micro est sans fil sur le podium là-bas? Si c’est le cas tu peux me l’apporter?

Avait-il un plan ? Orion avec un plan ? C’était possible ça ? Peut-être !





Le secret est dans la sauce:
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Arnhem Montfort
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Arnhem Montfort
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Dim 8 Oct - 23:51
La discussion à peine engagée avec la jeune femme fut immédiatement interrompue. Arnhem n'apprit même pas le prénom de la photographe, et il sembla que sa récente mise en garde au sujet de la petite taille de Serah allait devenir vraie. Arnhem n'en croyait pas ses yeux - il ne distinguait d'ailleurs pas bien ce qui se passait, mais il lui semblait bien qu'on se battait sur l'estrade au centre de la salle. Ridicule ! Mais que voulaient-ils ? Comme une onde propagée par un caillou qu'on jette dans un étang, la foule s'écartait du lieu de la bagarre, et cette fois c'était un vrai mouvement de panique qui commençait à prendre forme. Des gens se retournaient et se mettaient à courir, avec pour espoir d'atteindre la porte de la salle de cérémonie. Arnhem fut cette fois franchement bousculé et crut bien lâcher la main de sa fille dans le mouvement qui les emmenait tous vers le fond de la salle. Heureusement, il réussit à la tirer vers lui in extremis. En revanche, il fut séparé de sa mère. Des gens furent précipités au sol devant lui, il espéra de tout cœur qu'Alessia ne se trouvât pas parmi eux.

Tandis qu'Arnhem cherchait sa mère dans la foule apeurée, d'autres personnes prêtes à se jeter sur les portes entrèrent en collision avec lui. Serah prit les choses en mains.
- Papa, viens !
Elle venait de se glisser sous une table du buffet et elle réapparut derrière, à quatre pattes. Arnhem lui emboîta le pas. Miraculeusement, l'espace derrière les tables du buffet où se tenaient les serveurs auparavant, était encore hors du piétinement de la foule. Des serveurs y avaient même trouvé refuge. Costards noirs et tabliers plus ou moins blancs selon qu'ils avaient été bousculés eux aussi, ils étaient assis par terre et attendaient que ça se calme.
En progressant accroupi, sage conseil que lui donna sa fille - ils entendaient de la vaisselle voler et éclater en morceaux - Arnhem tenta d'aller dans le sens inverse de la foule qui se ruait sur les portes. Quitte à se rapprocher de l'estrade... et donc de l'endroit où on se battait, ils éviteraient au moins de se faire marcher dessus.

A un moment de leur remontée vers l'estrade, ils firent une pause. Ils trouvèrent une jeune fille qui leur semblait pour le moins terrifiée. Et tout près d'ici, ils entendirent des coups et des exclamations étouffées. Arnhem hésita à prendre le risque de regarder de plus près, mais il était clair qu'on se battait près de cette jeune fille.
Le restaurateur indiqua à sa fille Serah de rester près d'elle. Il hasarda un coup d'œil par dessus la table du buffet. Trois hommes, semblait-il. Un homme à la peau mate avec une mèche de cheveux noirs qui lui tombait sur le front. Un autre, plutôt blond, avec des tatouages sur le bras. Un troisième, qu'il ne vit pas bien, qui s'apprêtait à frapper le blond dans le dos.
Impossible de savoir ce qu'il lui avait pris de risquer de se faire remarquer comme ça, mais Arnhem cria, à l'adresse du blond : "Attention, derrière vous !" Si l'autre se retournait et passait par dessus le buffet pour lui casser la gueule, il était mal.
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Josephine O'Neill
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Josephine O'Neill
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Dim 15 Oct - 13:50
Après avoir lâché son avis à la radio, Jo recentra son attention sur la pièce et l'analysa de son regard perçant. Ça dégénérait de partout. Des groupes de gens commençaient à s'en prendre à ceux qui ne partageaient pas leur opinion. Cela toucha de près son "groupe" quand elle remarqua que Gaël était pris à parti par des types mauvais. Un blond intervint puis un éclat de voix provenant du buffet annonça que ça revenait à la charge. La situation devenait critique dans le coin, même si c'était bien moins explosif que près de la porte où les agents de la sécurité du bord faisaient face à un dangereux attroupement. Sans réfléchir plus loin, la rouquine prit le bonhomme ventripotent sans ménagement pour le redresser et le poussa dans le bras de son collège, puis elle attrapa Camille et Béthany par les bras pour les traîner de force. Elle en profita pour donner un ordre simple à l'agent qui se tenait près d'elle.

- Josephine O'Neill: Suit moi avec monsieur et ... ? Elle marqua un pause avant de reprendre. Au fait, c'est quoi ton nom ?

Regardant à droite et à gauche, un peu dépassé par les événements, l'agent lui répondit sur un ton peu rassuré. Lui, c'était Bryan Faukes. Il n'avait pas vraiment de chance, c'était une toute jeune recrue qui vivait sa première mission. Cela fit sourire Jo qui se fendit d'une remarque ironique.

- Josephine O'Neill: Sacré baptême du feu mon garçon.

L'homme était plutôt jeune, à peine plus que Camille à première vue et elle comprenait parfaitement que la situation le dépassait. Cependant, il allait devoir prendre sur lui et faire le travail. Elle se dirigeait vers le fond de la salle où se trouvait quelques personnes qui cherchaient à éviter la cohue de la foule qui se pressait devant les porte close de la salle de réception. Bien qu'un peu rude, Jo faisait attention à ne pas faire mal aux deux fille qu'elle traînait de force dans cette direction. En arrivant sur place, elle relâcha son emprise et regarda les deux jeunes filles.

- Josephine O'Neill: Vous allez rester là avec l'agent Faukes. Cela vous évitera de vous faire chahuter par tous ces abrutis.

La belle rousse lança un regard en direction de la masse informe des gens qui étaient en train de paniquer. Il allait falloir trouver le moyen de calmer tout ça et vite sous peine de voir cela dégénérer de manière sanglante. Il fallait à tout prix éviter qu'il y ait plus de victimes qu'il n'y en avait pour le moment. Jo était une femme d'action, mais à ce moment précis, elle semblait manquer d'inspiration. Les gens étaient plutôt déchaînés et la voix de la raison ne semblait pas fonctionner. La solution la plus simple serait de lancer un assaut avec les forces anti-émeute. Cela risquait d'être violent si on en arrivait là et il y aurait beaucoup de blessé. Puis les arrestations qui suivraient pourrait poser quelques problèmes. Il fallait trouver le moyen calmer tout le monde avant que l'on atteigne le point de non retour. Tout en réfléchissant, elle lança un regard mauvais au type qui l'avait prise à parti. Même si elle avait prit quelque coups, lui portait les stigmates de l'arrestation musclée. Il semblait s'être un peu calmé même si on pouvait lire dans son regard une certaine rage qui était entièrement dirigée vers la rouquine. Elle ajouta à voix basse.

- Josephine O'Neill: Bande de cons !

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