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Montez à bord du vaisseau et partez à la recherche d'un nouveau foyer pour l'Humanité.
 
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Konrad Saint-Juste

Konrad Saint-Juste
Messages : 9
Date d'inscription : 20/08/2017
Niv 3 : équipe recherche





Konrad Saint-Juste
Niv 3 : équipe recherche
Dim 20 Aoû - 22:51
Age : 49 ans
Metier : Phytobiologiste en chef
Taille : 178 cm
Poids : 67 kg
Infos santé : Allergie aux arachides. Insomnies chroniques. Dépendance notable à la caféine.

Couleur des yeux : bleu-gris
Couleur de cheveux : Châtain clair, tirant de plus en plus sur le gris
Carnation: Pâle. Type caucasien.
Situation économique : Aisée
Cabine : Seul. Cabine plus que confortable, sans pour autant être d'un luxe éhonté. Une pièce de vie spacieuse, deux chambres.
Accréditation Niv. 3 – Baron Konrad Saint-Juste



Entretien psychologique bisannuel
Confidentiel
Bonjour M. Saint-Juste, installez-vous. Comment vous sentez vous ?

Je laisse quelques instants mon regard glisser le long des murs formatés de cette salle d'interrogatoire. Oui interrogatoire, c'est bien le mot. Foutue bureaucratie... Comme si je pouvais me permettre une telle perte de temps ! Ainsi, dépité, je pose enfin mon séant sur le siège inconfortable. Je soupire, dédaigneux à souhait.

« Je n'ai pas le déplaisir de vous compter parmi mes proches amis, Monsieur l'examinateur anonyme. Alors pour vous ce sera M. le Baron Saint-Juste. » Oui, même si ce titre ne signifie strictement plus rien, j'y reste attaché. « Et je vous serais gré de ne pas tourner autour du pot... Plusieurs expériences vitales pour la survie de l'espace humaine dépendent de ma présence dans le laboratoire de biologie... »

Monsieur... Le Baron... Vous connaissez la procédure. Vous devez répondre à toutes les questions. La première étant : comment vous sentez-vous ?

Nouveau soupir, de désespoir celui-là. Il est tellement agaçant de constater que certaines aberrations ne changeront jamais.

« Comment je me sens ? Mais excessivement bien ! Tel un être humain enfermé dans une gigantesque boite de conserve géante au milieu du vide spatial, qui s'use la santé dans l'espoir infime de sauver l'humanité d'une destruction qu'elle s'est elle-même infligée en rendant sa propre planète inhabitable... »


Il me regarde quelques instants, puis baisse les yeux sa tablette tactile pour prendre des notes. Je lui décoche un petit sourire, révélant ma dentition tâchée par l'ingestion excessive de café.

« Vous pouvez copier-coller ce que j'ai dis il y a deux ans pour aller plus vite... »

En vrai professionnel, il ne laisse rien paraître. J'ai passé l'âge de me faire déstabiliser aussi facilement. A chaque nouvel entretien, je deviens de plus direct.

Bien... Pouvez-vous me décrire votre quotidien ?

Visiblement les questionnaires n'ont pas évolué depuis toutes ces années. J'ai subrepticement l'envie narquoise de le lui faire remarquer, mais je ravale mes pensées acerbes. Plus vite j'en aurais terminé, plus vite je pourrais retourner au labo.

« Je passe mes journées au laboratoire de biologie. Entre quinze et vingt heures par jour. Le reste du temps, je le passe dans ma cabine à essayer de dormir... Enfin lorsque l'on ne me demande pas d'intervenir dans un amphi plein d'étudiants insouciants qui ne comprennent pas la moitié de ce que je leur explique. Autre chose ? »

Et ce quotidien, l'aimez vous ? Aimez-vous votre vie ?

Je lui lance un regard noir.

« Oh oui, je l'adore ! » Moi ? Cynique ? A peine... « Je m'échine chaque jour à trouver des solutions pour permettre à notre espèce de survivre quelques années de plus dans le vide spatial. Croyez-vous que notre vaisseau soit à lui seul un biome nécessaire et suffisant pour la survie prolongée de dix huit mille cinq cent personnes.... Oups, Excusez-moi Dix huit mille cinq cent plus trente cinq personnes ! La réponse est non. Sans des travaux poussés sur l'optimisation du rendement de nos plantations, nous ne tiendrions même pas un siècle ! »

Là, j'avoue, j'épaissis volontairement le trait. Mais je n'y peux rien ! Il m'exaspère ce jeune homme ! Évidemment, il se saisit de la perche tendue, m'offrant la possibilité de vider un peu plus mon sac.

Pourquoi abordez-vous la question des passagers clandestins ?

« Simplement parce que je trouve cela intolérable. Pour avoir le droit d'être tiré au sort, nous avons dû tous faire des sacrifices ! » Certains plus que d'autres, clairement. Plusieurs pensées mélancoliques me traversent l'esprit. La grande propriété de mes parents, lorsque j'étais encore enfant. La campagne, les arbres fruitiers. D'années en années, ils mourraient les uns après les autres, fauchés dans la fleur de l'âge par les pluies acides et les polluants. J'imagine que c'est à cette époque qu'est née ma vocation pour la biologie, alors que je tentais du haut de mes huit ans, de pratiquer de bien ridicules greffes pour tenter de les sauver. Triste époque. Alors nous parlions tous de fin de monde sans vraiment y croire. D'un geste de la main, je chasse ces pensées parasites. « Vous je ne sais pas, vous être peut-être trop jeune, mais moi je me souviens de tous ces sacrifices, tout ce que nous avons laissé derrière nous... Alors ces parvenus qui ont réussi à monter à bord de manière illégale, je ne leur souhaite qu'une seule chose : que notre nouvelle administratrice les retrouve et les fasse passer par le premier sas venu ! » Voilà qui était dit. Une étonnante sensation d'apaisement me déride les sillons creusés par bien des années de rictus sévères. Je me sens presque libéré... J'en suis presque à me dire que ces entretiens servent finalement à quelque chose : une sorte de soupape ?

Monsieur... Le Baron... Je prends note de vos opinions. Vous parlez de sacrifices. Vous souvenez-vous de la Terre, vous manque-t-elle ?

Cette fois, je lève les yeux au ciel, répond, du tac-o-tac :

« Ai-je l'air si sénile ? Bien évidemment que je me souviens de notre planète... Et pour être franc, vu l'état dans laquelle nous l'avons laissé, il n'y a pas grand chose à regretter. » Plusieurs autres souvenirs enfuis rejaillissent soudainement, me prenant littéralement au dépourvu. Regard dans la vague, les images défilent. Le décès de mes parents alors que je n'avais pas terminé mes études. Cancers multiples et généralisés. La naissance de ma fille, encore aujourd'hui le plus beau jour de ma vie... Puis les années sombres, à lutter contre ses malformations pulmonaires aggravées par l'inexorable putréfaction de la qualité de l'air. D'ailleurs, lorsque je parle de sacrifice, je parle de toutes ces années à trimer pour décrocher mes doctorats, loin d'elle, loin de ma femme, dans l'espoir de leur offrir un billet vers les cieux.

Vous pensez encore à de votre fille ?

Cette question, telle une décharge électrique, déclenche une série de frissons qui me remonte le long de l'échine. Mon visage vire au rouge colérique... Mais plutôt que de crier, je lui réponds d'un calme olympien des plus autoritaires. « Ne revenez pas sur ce sujet. » Mes dents grincent entre mes mâchoires serrées. « J'ai tout donné pour la faire monter à bord, malgré ses problèmes de santé. J'ai même été contraint de laisser ma femme sur Terre ! Vous n'imaginez pas ce que j'ai du dépenser pour graisser les bonnes pattes. Personne ne voulait d'une enfant malade sur un Vidar. Et même une fois à bord, plus que tout autre ici, j'ai dû démontrer mes talents pour obtenir l'indispensable à la survie de ma fille. Alors, pour vous répondre, et clore définitivement cette question : Oui, je pense à elle, tous les jours. Mais j'ai fini par accepter son sort. Je n'aurais rien pu faire de plus pour la sauver. » Avec le recul, je commence à me rendre compte à quel point j'ai été égoïste. Lorsque la survie toute entière de notre espèce est en jeu, il est nécessaire de mettre de coté ses émotions, pour rester rationnel. En prolongeant la vie de ma fille le plus longtemps possible, j'ai gaspillé des ressources irremplaçables... Mais s'il fallait le refaire, je n'hésiterais même pas l'ombre d'une fraction de seconde. Et c'est justement ce qui me fait sourciller : ce type de pensée n'est pas compatible avec mes responsabilités. Je me dois d'être froid et calculateur. Pour le bien du plus grand nombre.

Très bien. L'acceptation est l'étape déterminante du deuil. Changeons de sujet, voulez-vous ? Décrivez-moi votre parcours.

« Il n'a pas changé depuis la dernière fois... Je vous fait un résumé éclair et on passe à autre chose ? Né sur terre, élevé dans une vieille famille d'aristocrate qui n'a pas su gérer sa fortune lorsque les crises financières ont commencé à se succéder. J'ai hérité d'un domaine familial ravagé par les dérèglements climatiques, tandis que je terminais mes études en Johannesburg en Afrique du sud, dans une école réputée. J'ai un doctorat en phytobiologie, un autre en microbiologie. J'ai également étudié la phycologie, la mycologie... Si vous prenez le temps de chercher dans les archives administratives, je suis sûr que vous trouverez mon CV complet. Arrivé à bord, j'ai occupé plusieurs postes à responsabilité, jusqu'à décrocher la direction du labo de biologie expérimentale. C'est tout. »

Et vous en êtes fier ?

« Comment ne pas l'être. Je suis le biologiste le plus diplômé à trois cent cinquante millions de kilomètres à la ronde. » Il faut avouer que la modestie n'a jamais été de mes traits de caractère.

C'est noté. Et concernant votre entourage ?

Je hausse les épaules, de moins en moins enclins à m'épancher auprès d'un être que je ne respecte en rien. Déjà qu'usuellement je suis loin d'être du genre à parler de ma vie privée... Alors lorsque de surcroît j'y suis forcé...

« Rien de nouveau. Je vis seul, pas de compagne : je n'ai pas vraiment le temps voyez-vous. J’œuvre pour notre survie, et je prends ces responsabilités très à cœur. Les seuls personnes que je côtoies quotidiennement sont mes stagiaires et mes laborantins... Et les étudiants de temps en temps. »

Puisque nous abordons la question professionnelle. Le bureau de contrôle du travail a reçu plusieurs plaintes faisant état de vos accès de colère. Qu'avez-vous à y répondre ?

Je croise les bras sur ma poitrine, plus hautain que jamais.

« Rien, strictement rien. Le travail que nous faisons est indispensable à la survie du vaisseau. Certaines personnes ne sont tout simplement pas faites pour porter un tel poids. Rendez-nous tous service : donnez moi leurs noms, que je les renvoie directement chez-elles dès ce soir. » Il se prend pour qui cet examinateur ? Je manage mes équipes comme bon me semble, et je ne tolère aucune ingérence. Seuls les résultats comptent à mes yeux.

Vous vous rendez compte que ces plaintes pourraient déboucher à une enquête ? La nouvelle administratrice pourrait se saisir d'un sujet aussi vital.

« Qu'elle le fasse, je lui expliciterais clairement le fond de mes pensées. Elle n'en comprendrais certainement même pas la moitié... Parce que nous naviguons dans un monde de non-sens des plus scandaleux ! Savez-vous seulement ce que nous demandent la hiérarchie ? Dernière directive en date : trouver un moyen rapide pour démultiplier la production des fraises des bois, en vue de la célébration du vingtième anniversaires... Parait que c'est bon pour le moral, les fraises des bois ! J'aurais tout entendu ! Vous ne croyez pas qu'il y a plus urgent, sérieusement ?! » Pour le coup, je suis réellement remonté. Lorsque la politique se mêle de ce qu'elle ne comprend pas, les catastrophes se précipitent. Certains auraient-ils déjà oublié ce qu'on fait nos aïeux sur Terre ? S'ils avaient plus écouté les scientifiques, on ne serait pas coincé entre quatre murs, sous l'éclairage de néons sensés simuler le rayonnement solaire.

Je prends également note... Et à part les fraises de bois, avez-vous d'autres regrets ou récriminations à prononcer ?

« Hmpf, des centaines oui. Déjà si j'avais eu l'autorisation d'apporter une ruche à bord, je n'aurais pas besoin d'employer des dizaines de stagiaires pour polliniser les exploitations fruitières ! »

Effectivement. Mais j'imagine que si l'administration avait approuvé votre demande, il y en aurait eu d'autres. Or le règlement est strict à ce sujet : aucun animal à bord, quel qu'il soit. Une question d'équité. Autre question : ressentez-vous des peurs inexpliquées ?

Cet argument, je l'ai entendu des centaines de fois. Et ce ne sont pas ces mots qui vont changer mon quotidien. Nous voilà donc de retour aux formalités les plus élémentaires de la psychologie de comptoir. Je prends une profonde inspiration, profitant de cette accalmie pour me masser les tempes. Je prendrais bien un café...

« Oui. J'ai peur d'une pénurie de café... » Peu probable, vu que je supervise moi-même sa production. Je secoue la tête, face aux sourcils réprobateurs de l'examinateur « Ca va... Oui, bien sur que j'ai des peurs, comme tout le monde ici ! Il faudrait être insensible pour oublier où nous sommes. Nos vies sont suspendues au vide spatial, il suffirait d'une vague de dysfonctionnement, ou même de quelques mouvements de foule pour réduire en bouille tout ce que nous avons construit. Et cette histoire de passagers clandestins n'a rien de rassurant... A vos yeux trente cinq personne peuvent sembler une goutte d'eau dans un océan... Mais il n'en est rien. Tous les modèles mathématiques ayant calculés nos chances de survies prennent comme paramètres, entre autres, une population précise. Une erreur de virgule et nous en payerons les conséquences dans les décennies, voire les siècles à venir. Il n'y a rien d'anecdotique là dedans ! »

Très... Bien... Attendez que je retranscrive tout ça... Il ne reste plus qu'une seule et unique question : Comment vous sentez-vous ? Avez-vous eu des problèmes de santé récemment, fait des cauchemars récurrents ? Remarqué quelque chose d'inhabituel ?

« Je me sens extrêmement bien.» Je me lève aussitôt. « Puisque nous en avons fini... »

Non, nous n'en avons pas tout à fait terminé. J'ai sous les yeux deux rapports indiquant que vous vous êtes présenté aux services de santé pour des nausées et des palpitation le mois dernier.

« Je vois que vous êtes bien renseigné... » Je repose mon postérieur sur le siège. « Veuillez m'excuser, j'avais oublié l'espace d'un instant que nous avions troqué des gouvernements de crétins décérébrés sur Terre pour une administration espionnant les moindre faits et gestes de ses administrés. »

Allons, Monsieur le Baron. Il est vital pour notre vaisseau de garder un œil sur l'état de santé de personnels aussi qualifiés et indispensables que vous, vous ne croyez pas ?

Quel enfoiré.

Bon. Au vu de vos récents bilans de santé, ainsi qu'aux réponses que vous venez d'apporter, j'estime que vous êtes à deux doigts du « Burn Out ».

« Pardon ?! C'est du grand n'importe quoi ! »

Vous travaillez beaucoup trop. Votre irascibilité n'ait qu'une preuve supplémentaire de votre surmenage. Vos humeurs et votre santé en pâtissent sensiblement. Pour cette raison, je demande immédiatement une limitation de vos accréditations. Vous n'aurez accès aux laboratoires que dix heures maximum par jour, afin que vous trouviez le temps nécessaire pour prendre plus de repos...

« Mais c'est impossible... Je... J'ai des expériences en cours, qui va les superviser ?! »

Dix heures ! C'est bien suffisant ! Je ne doute pas que vous saurez trouver parmi vos équipes des personnes compétentes pour accomplir ces tâches. Tout ce que je peux vous conseiller, c'est de prendre du repos... Et un peu de bon temps...

« Du bon temps, ben voyons... Et vous allez également m'offrir un abonnement sur un site de rencontre pour quadragénaires au bord de la crise de nerfs ? » Je me redresse d'un bond, fulminant. « Vous allez entendre parler de moi ! Je ne resterai pas les bras croisés, croyez moi ! »

Sans même me retourner, je quitte la pièce en trombe, claquant la porte derrière moi.



Derrière l'écran
Quelques mots sur toi


Salut à tous. Quelques mots sur moi ? J'ai la trentaine, marié, papa d'une petite fille de 4 ans. J'écume le net depuis mes jeunes années, mais je me suis mis à proprement parlé au rp sur forum sur le tard. J'aime écrire, sensation d’évasion que d'entrer dans la peau d'un personnes à mille lieux de la réalité. J'ai une prédilection pour les personnes peu sympathiques, souvent antipathiques. Mais rassurez-vous, le joueur derrière l'écran est loin d'être comme ses créatures !!

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Ira Hraoui
Messages : 299
Date d'inscription : 28/06/2017
Niv 2 : équipe technique





Ira Hraoui
Niv 2 : équipe technique
Lun 21 Aoû - 0:17
Bienvenue à toi !
Validation
Re salut !

Tu es validé. Konrad est...hm.... adorable ? Haha. Tu peux ouvrir un RP libre, ou encore faire un sujet de recherche. Enfin, tu peux encore t'inscrire pour le premier event, comme je te l'ai dit dans la CB. Pour ta cabine, je me permets de te mettre une "luxe", qui correspond mieux à la description que tu en as faite. Tu dors donc en 1A-2721. Si tu as des questions / remarques, je reste disponible !

A bientôt dans le Vidar Wink
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Cassandre E. Eliashin
Messages : 49
Date d'inscription : 09/07/2017
Niv 3 : équipe recherche





Cassandre E. Eliashin
Niv 3 : équipe recherche
Lun 21 Aoû - 14:19
Je passe dire bienvenue au premier (enfin!) autre membre de l'équipe de recherche!
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