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Kolin T. Matej

Kolin T. Matej
Messages : 3
Date d'inscription : 16/03/2018
Niv 3 : équipe recherche





Kolin T. Matej
Niv 3 : équipe recherche
Ven 16 Mar - 15:33
Age : Quarante-deux ans
Métier: Directeur du Pôle de Recherche en Biologie et Exoécologie ; Chercheur en Ecopoïèse
Taille : 187
Poids : 82
Infos santé : Prosopagnosie modérée

Couleur des yeux : verts
Couleur de cheveux : Bruns – reflets roux dans la barbe
Carnation: Blanche
Situation économique : à l’aise.
Cabine : Seul.
Accréditation 3 – Kolin T. Matej

Entretien psychologique bisannuel
Confidentiel
Bonjour, installez-vous. Comment vous sentez vous ?
Légèrement anxieux.
Puis-je faire quelque chose pour votre confort ?
Non, du tout, je vous remercie. C’est normal, je crois, d’être anxieux avant l’entretien bisannuel.

C’est souvent vrai, en effet. Pouvez-vous me décrire votre quotidien ?
Je ne me lève pas à heure fixe – tout dépend de mes occupations de la veille. Je peux m’endormir tôt comme veiller tard. J’ai besoin de six heure quarante-cinq de sommeil et je les prends. Je me douche toujours le soir, si bien que mon réveil n’est pas très exigeant : arranger ma tenue et partir. Je me lève sans faim aucune ; une fois arrivé au laboratoire, je mange un peu, je bois une infusion. Je consacre généralement ma matinée à mes travaux de recherche ; c’est le moment où je peux espérer être tranquille. L’après-midi, je suis entièrement occupé par la gestion de mon laboratoire et à mes enseignements. Je consacre trois quart d’heures à la visite des serres et des laboratoires. Puis je règle tous les problèmes inhérents à la gestion d’un pôle de recherche. Les réunions ne manquent pas ; les problèmes techniques, la gestion administrative et financière. Le recrutement de stagiaires, à l’occasion. Je donne trois cours par semaine, exclusivement l'après-midi. Selon les soirs, je vais nager ou faire du tir à l’arc. Je sors parfois, je vois des amis. Ou bien je lis, parfois tard. Je comprends votre question, mais c’est très agaçant : je vis, comme tout un chacun.

Vous souvenez vous de la terre ?
Oui. Bien sûr. J’en garde un souvenir mitigé : mi-amer, mi nostalgique. J’aurais aimé connaître la Terre d’avant. Celle pour qui l’homme n’était pas encore une épidémie.

Est-ce qu’elle vous manque ?
Léger rire

Si je vous disais que oui, vous le noteriez sur votre petit carnet, et je serai bon pour un entretien tous les ans, non ? Je ne suis pas dupe.

Silence.

Comme je vous l’ai dit, non : la terre ne me manque pas. Je regrette une terre que je n’ai jamais connue.

Vous avez parlé de nostalgie. La nostalgie, c’est une forme de manque ou de regret, il me semble.
Je vous le répète, je suis nostalgique d’une terre que je n’ai pas connue. Vous savez, avec le temps, ce qu’on regarde de loin prends toujours des couleurs particulière, s’enjolive.

Court silence

Ah si. J’ai fait seize ans d’Aviron, sur Terre. Ca, ça me manque.

Où êtes-vous né, sur Terre ?
En République Tchèque. A Příbram, en Bohême.

Vous avez connu vos parents ?
C’étaient des artistes : l’une Directrice de théâtre et l’autre musicien. … Je crois pouvoir dire qu’ils ont été des parents exemplaires ; je ne dis pas que tout était parfait, mais ils ont affronté toutes les difficultés avec quelque chose qui les rendait exceptionnel. Une sincérité incroyable, une présence et un respect que, j’espère aujourd’hui, je parviens à mettre en œuvre dans ma vie.

Ils vous manquent ?
Pourquoi vous ferais-je part de ça ?

J’ai besoin de le savoir. De comprendre la place qu’ils ont dans votre vie
Ce sont des parents. Oui, ils me manquent. Modérément ; j’ai tendance à croire que cela fait de moi quelqu’un de normal.

Comment en êtes-vous arrivé à embarquer sur le Vidar ?
En un sens, les choses se sont faites avec un naturel déconcertant : c’est toujours étonnant, mais j’ai eu à la fois l’impression que les choses étaient une évidence, que mes choix s’imposaient à moi ; pourtant, je suis aussi convaincu d’avoir pris chaque décision avec soin et raison. J’étais fait pour la science : j’ai commencé à étudier la biologie et l’écologie à seize ans ; j’ai étudié auprès du Professeur Garell, avec qui j’ai rapidement collaboré. Il dirigeait déjà le premier laboratoire terrien d’exoécologie.
J’avais vingt ans quand il m’a proposé de faire partie de l’équipe qui embarquerait sur le Vidar. C’était deux ans avant notre départ. Je n’ai pas beaucoup hésité ; j’ai redoublé de travail, ce qui m’a permis de prendre la distance nécessaire avec ma famille. Je crois que malgré la douleur, ils ont compris : l’avenir n’était pas ici. Même eux en étaient convaincus.

Vous êtes maintenant Directeur du Pôle de Recherche consacré à la Biologie évolutive et à l’Exoécologie: comment avez-vous obtenu ce poste ?
J’ai assez naturellement succédé au Professeur Garell, lorsqu’il a succombé à une embolie pulmonaire récidivante, il y a deux ans. Je ne sais pas si vous le savez, mais la constitution des équipes de recherche pour l’embarquement a été fastidieuse : il était préférable de privilégier une population relativement jeune, à la fois enthousiaste, avide d’ailleurs, mais également qui a été le moins longtemps exposée à l’atmosphère terrestre. Le Professeur Garell était un des quelques anciens, si je puis m’exprimer ainsi - les directeurs d’équipe – et a lutté contre plusieurs soucis de santé pendant plusieurs années. C’était un homme humainement extraordinaire, bien qu’il soit arrivé, je crois, au bout de ses capacités cognitives dans son travail, ce qui avait tendance à le rendre irritable. Il était entouré d’esprits extrêmement brillants, extrêmement familiers avec la vie sur le Vidar et son écologie particulière tandis que, bien malgré lui, la Terre restait son modèle de réflexion…

Excusez-moi, je ne m’y connais guère : en quoi consiste votre travail ?
Vous désirez savoir quelles tâches j’accomplis, ou ce qu’étudie mon laboratoire ?

Oh, ce que vous étudiez, biens sûr.
L’écopoïèse désigne la création d’un écosystème, qu’il s’agisse d’un milieu clos ou d’une planète. Nous étudions toutes les interactions entre les milieux biotiques et abiotiques, tels que le vent, l’eau et son écoulement, les minéraux des sols, la température, etc. J’ai moi-même travaillé en particulier sur les facteurs édaphiques, ceux liés au fonctionnement des sols : structuration, granulométrie, caractéristiques chimiques et minérales, etc.
Notre travail porte en particulier sur l’Ecopoïèse amétazoique, c’est-à-dire le fonctionnement d’écosystèmes sans représentants du règne animal. Pour avoir commencé à travailler sur ce sujet très jeune, armé d’une technologie particulièrement développée, il s’agissait certes d’un défi, mais parfaitement réalisable. Je crois en revanche que le professeur Garell était très attaché à la terre et – et c’est tout à son honneur, c’est certainement ce qui nous a permis d’avancer autant – ne cessait de chercher les failles potentielles d’un écosystème amétazoique : son esprit était centré non sur les besoins de l’écosystème en lui-même, mais sur les fonctions remplies par le règne animal qu’il pouvait s’avérer nécessaire de remplacer. A la fin de sa vie, son obsession était de plus en plus marquée, il tentait de …

Vous l’admirez toujours, on dirait. Je suis désolé de vous interrompre, mais … avec vos collègues actuels : vous avez de bonnes relations ? Avec l’équipe que vous dirigez ?
Oui, globalement. Il y a des conflits bien sûr, des désaccords parfois virulents – notamment, je dois l’admettre, avec une jeune équipe qui se consacre aux études sur l’effet de la concentration en oxygène de l’air et de la pression atmosphérique – l’équivalent ici de l’altitude, sur Terre. Ce qui est un élément essentiel … Excusez moi. Bref, quelques conflits, mais rien que de très normal pour une équipe de travail.

Vous vivez seul ?
Oui.

De qui êtes vous entourés, en dehors de votre travail ?
J’ai de nombreux amis ; ainsi que deux partenaires.

Deux partenaires ?
Amoureux.

Vous ne vous étendrez pas ?
Non.

Il y a deux ans …
J’ai mis fin récemment à une de mes relations.

Comment le vivez-vous ?
Normalement.

Silence

Vous avez des loisirs, des activités, des sports ?
Je pratique le tir à l’arc et la natation. J’aime beaucoup lire, également. J’aime le théâtre mais ne suis pas très sensible à la musique. J’ai une vie assez terriblement normale, vous savez.

Hum. Avez-vous des regrets ?
J’aimerais vous répondre que non. D’ailleurs, c’est ce que je vais faire.

J’ai besoin que vous soyez sincère. Que regrettez-vous ?
Je n’en suis pas sûr. Êtes vous toujours, à chaque instant, totalement et définitivement convaincu que nous avons bien fait de partir ?

Léger rire. C’est à moi de poser les questions, il me semble ! Pourquoi avez-vous des doutes à ce sujet ?
Je ne peux pas vous en parler ; je ne suis même pas sûr d’avoir des doutes. Je m’interroge, simplement.

Comment pourrais-je traduire ce léger doute qui tend à s'écouler le long de mes veine. Un doute philosophique sur le sens de l'existence. Sur la signification de cette fuite en avant que, pour la première fois, je perçois comme tel et non comme une exploration ambitieuse et salvatrice. Comment pourrais-je partager avec vous cette légère angoisse qui m'a saisi, il y a deux ans, lorsque j'ai découvert lors d'une de nos expérience l'effet dégénératif de ...

Monsieur Matej ? ... Si vous refusez de parler de vos doutes ... Avez vous des angoisses ou des peurs ?
Peu, je crois. C’est difficile, d’avoir peur, ici : rien n’est fait pour que cela soit possible.

Je sais que vous souffrez de prosopagnosie. Comment le vivez-vous?
Bien. Je reconnais les visages les plus notables, les plus particuliers. Je suis capable de reconnaître tous les gens que je côtoie fréquemment à leur voix essentiellement, ou à leur posture. Parfois à leurs tenues. Je ne reconnais pas votre visage, mais votre voix et vos intonations me sont familières et je sais, de fait, que vous m'avez déjà posé nombre de vos questions il y a deux ans.

Vous n’êtes pas gêné outre mesure ?
Non, très rarement.

Très bien. Nous en avons terminé. Je vous remercie, monsieur Matej.


Derrière l'écran
Quelques mots sur toi

J'ai environ deux yeux, à peu près deux oreilles; je me ballade sur deux pieds. J'ai même une bouche, dans laquelle dort une langue. J'ai un bon équipement, en somme !
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Percival Callaghan
Messages : 38
Date d'inscription : 13/08/2017
Niv 1 : civil





Percival Callaghan
Niv 1 : civil
Ven 16 Mar - 16:50
Bienvenue à toi !
Validation
Bienvenue officiellement parmi nous !

Tu es évidemment validé !


Ta cabine sera la 3A-2307 (pratiquement mon voisin, si ça te convient).

En attendant, tu peux d'hors et déjà :
-Ouvrir un RP libre ou un sujet de recherche
- Faire ta fiche de lien ou un dossier personnel/dossier compilant tes recherches/etc
- Demander la création de ta cabine si tu comptes rp dedans.


A bientôt dans le Vidar Wink
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