Arno Talastiore

Adolescent discret au premier abord, Arno est en réalité tout l’inverse. Hyperactif et très sociable, il passe chaque semaine des heures à se défouler sur les tatamis, aussi bien avant d’aller en cours qu’après. C’est le seul endroit où il arrive à rester concentré de manière prolongée ; il a bien du mal à rester sagement assis sur les bancs du service éducatif sans s’être vidé la tête auparavant.



Aujourd’hui âgé de seize ans, Arno est né après le départ du Vidar 89-05 et n’a donc connu que le vaisseau interstellaire et ses milliers de passagers. Dès ses premières années, ses parents s’aperçurent qu’élever Arno n’allait pas être de tout repos : il dormait peu mais était toujours en pleine forme, déambulant sans arrêt d’un bout à l’autre de la cabine. Les médecins à bord distinguèrent une forme légère d’hyperactivité, ce qui expliquait le besoin de l’enfant de se dépenser sans arrêt. Plutôt que soumettre l’enfant à un traitement médicamenteux, ses parents décidèrent de l’inscrire à une activité physique : à six ans, Arno s’était ainsi essayé à de nombreux sports, sans jamais en trouver un qui lui plaisait vraiment.

Toujours à la recherche d’un sport pour leur fils, ses parents l’emmènent au dojo du vaisseau, où étaient enseignés de nombreux arts martiaux. Après quelques séances d’initiation, le jeune garçon montra un intérêt soudain pour le karaté, qu’il se mit à pratiquer de manière régulière. Jamais fatigué, parfois au grand dam de ses instructeurs, il progressa facilement en niveau. De manière assez inattendue, il était lors des entrainements capables de rester concentré bien plus longtemps que d’habitude, enregistrant avec précision le moindre mouvement qu’on lui apprenait.

Ce sport devint donc pour Arno un exutoire et se mit à le pratiquer plusieurs fois par semaine. Ses instructeurs, informés par ses parents de son état de santé, se mirent à le faire travailler de manière plus intense sur les katas, pour le forcer à se poser et à réfléchir à l’enchainement de séquences toujours plus complexes. Prenant les exercices très au sérieux, Arno devint rapidement capable de titiller des adversaires bien plus expérimentés que lui. En parallèle, son état mental s’améliora, facilitant ses progrès scolaires jusque-là limités par ses difficultés de concentration.

Aujourd’hui, Arno pourrait presque passer pour un adolescent comme un autre : conscient de ses difficultés en cours, il fait de son mieux pour progresser et continue sa pratique intensive du karaté.

Une idée, donc un prédéfini pour le cap'tain. Encore une fois rien de spécial, un personnage un peu plus jeune pour changer, mais pas trop non plus. A titre personnel, je trouve que c’est plus difficile de donner de la profondeur au personnage et p’tet que ça limite un peu aussi. Bref voilà, y’a surement des choses à développer, ceci est juste une base, modifiable si nécessaire.
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